Lancement du jeu de cartes, randonnée à the Peak, nouvel appareil photo8 min read

Samedi, pas grand chose s’était passé, excepté le fait qu’au stand promotionnel du nouveau jeu de cartes de Gordon, il y avait cette star de la télé là, et j’ai été pris en photo avec, enfin bon j’ai pas la photo pour le moment mais elle ira dans ma galerie quand je l’obtiendrai de Gordon. Pour l’instant, voici la photo que j’ai prise, probablement que maman va la reconnaître…


Dimanche, après m’avoir encore fait lever à huit heures du matin pour aller déjeuner au Luk Yu tea house (heureusement que je le sais et que je me couche de bonne heure le samedi), nous sommes allé, ma tante et moi, marcher à the Peak (le vrai, c’est-à-dire le sommet de la montage de l’île de Hong Kong. L’endroit où je réside est seulement la base du Peak), faute d’autre endroit à visiter car sa copine ne répondait pas à l’appel (et on connaît pas le chemin).
Tout en filmant une demi-tonne de trucs avec mon caméscope (j’ai rempli ce qui restait de ma cassette de 90 minutes cette journée là) et en prenant des photos de tout un tas de trucs (la caméra massacrait le tiers d’entre elles, pas génial), il faisait chô, et vraiment chô, parce que pas vraiment de vent, et il s’est mis à faire vraiment chaud lorsqu’on a commencé l’ascension. La pente est à trente degrés d’inclinaison, sans exagération. J’avais pas de rapporteur d’angle sur moi (ah, flûte!) mais je le savais en regardant l’angle des barrières de sécurité ou des arbres par rapport à la piste.

Maintenant, pensez à monter ça pendant une demie heure. Et dire que ma tante me trouvait paresseux. Enfin s’il avait fait moins dix degrés celsius, pas de problème j’aurais pas surchauffé, et puis y’aurait eu qu’à prendre son temps pour monter tout ça. Mais bon, bref j’en avais marre de combattre la gravité à chaque poids (gaspillage d’énergie) donc j’ai monté le dernier bout à la course. Meilleur pour la santé, et à mon avis, moins épuisant (moins de gaspillage d’énergie que marcher en montant). J’ai attendu ma tante. On a continué de marcher encore. Faisait chaud. À un certain endroit elle a dit qu’il devait rester 15 minutes à monter encore (mais on était rendu en ville et il faisait encore plus chaud puisque pas d’ombre d’arbres!). “ou bien on prend un minibus”. On prend le minibus et on arrive en haut (ptinnnnnnn de l’air climatisééééé j’en ai profité pour sécher un peu, je sentais la morue déjà). Là, je prends une ou deux photos du tram qui monte une pente aussi raide (je l’ai filmé aussi, vraiment bien, oui oui), et on part marcher dans une boucle au sommet (plus de problèmes là, j’ai eu le temps de refroidir, et en plus il y a une brise). C’est là que j’ai pris les plus belles scènes et que mon caméscope s’est déchaîné. J’ai pas eu l’occasion de voir autant de papillons à la fois dans ma vie, enfin j’ai quelque chose de beau à filmer. Avec un zoom 10x aussi, on peut se permettre de faire des close-ups digne d’un reportage de Discovery Channel, sans les frères Kratt pour commenter la chose.
J’ai aussi pris des scènes bien jolies de la flore (avec un arrière-plan hyper flou, comme dans les grands films!), ça m’a enfin prouvé que mon caméscope est capable de quelque chose de beau visuellement, j’ai hâte de voir ce que je pourrai en faire à mon retour si je trouve moyen de faire marcher ma carte firewire, et si PiTiVi devient utilisable.
Par la suite, pendant qu’on mangeait un repas “american sized” (normal, steakhouse “américain” nommé Shooter52), Gordon appelle ma tante et lui dit qu’il serait enfin libre cet aprèm si on se grouille pour aller voir les appareils photo numériques (pour ceux qui savent pas, je rhâle depuis un bout de temps contre la sensibilité du mien). On revient à la maison, douche, on saute dans le métro (dans le métro, pas devant), on se rend à Mong Kok. Là-bas, on me dit comme d’habitude de faire gaffe à mon portefeuille (mais merde comment vous voulez que quelqu’un me le pique sans que je m’en rende compte quand il est ATTACHÉ À MA CEINTURE ET À MES CLÉS?) parce qu’il y a une marée humaine, on entre alors dans un Broadway (c’est une des deux grandes chaînes de magasins informatique que j’ai spottés à Hong Kong: Broadway et Fortress) et je commence à expliquer que je cherche un appareil avec les caractéristiques suivantes:

  • longzoom (plus grand que 7x quand même!)
  • je me fous des mégapixels
  • excellente sensibilité en lumière réduite, sans flash
  • très bonne balance des blancs et des couleurs
  • what you see is what you get
  • rapidité d’exécution

Eh bien, on m’a, un peu à mon étonnement (parce que je regardais les DiMage depuis longtemps) suggéré le Konica Minolta DiMage Z5, parce que les modèles Panasonic (honte sur eux) ne sont pas couverts par une garantie internationale, donc caca. Ah, j’ai oublié de mentionner que je suis allé là parce que mon cousin est copain avec le vendeur, donc prix spécial. Enfin d’après mes calculs, ça a pas fait une très grande différence (50$ canadiens?), mais j’ai eu plein de cadeaux gratuitement avec (un petit trépied ~ hum bon j’en avais un mais pas grave, une sacoche pour pas abîmer l’appareil, un linge nettoyant, une sacoche semi-laptop-style grise). J’ai acheté une carte mémoire de 512mo, parce que le prix était correct (50$ canadiens), et 1go est un overkill (c’est ce que je prends en un an! quoique ça serait pratique pour transporter des images CD mais bon). Parce que j’avais remarqué que la caméra prenait pas en bas de 1600×1200, et une carte 16mo ne tiendrait pas longtemps. Je peux donc maintenant prendre 800 photos avant d’avoir à changer de carte mémoire @_@ impressionnant.
Le shutter lag est très rapide, surtout si on a déjà pressé le shutter à moitié pour faire la mise au point avant de prendre la photo. Les capacités de l’appareil sont impressionnantes (j’en attendais pas moins du dernier sorti de la lignée DiMage Z), mais je suis encore en train de faire des tests pour être sûr que c’est bien à mon goût. Ce soir j’irai dans la forêt près de l’appartement, en lumière naturelle, et on va voir comment ça se débrouille. Je prie pour que ça se débrouille bien.
Un facteur ayant poussé mon achat, c’est le prix. Si je me fie à ça, un prix normal au canada est de 650$ canadiens, en ajoutant la taxe ça donne 750$, soit 4725$HK. L’appareil qu’on m’a offert était à 3100$HK (arrondi à la hausse), sans taxes à payer, soit 492$ canadiens. En clair, ça me sauve 255$ (ou plus). J’ai pas pu résister à un prix pareil. Surtout avec une carte mastercard et une tante à côté qui encourage 🙂
Ce qui m’a grandement impressionné, c’est aussi la qualité du service offert, alors que j’attendais ça peut être d’un magasin de photographie, mais pas d’un magasin générique d’informatique/électronique. Après avoir vérifié toutes les pièces, tous les écrans LCD (technique que je connaissais pas… mettre le couvercle pour s’assurer qu’il n’y a pas de pixels blancs, puis monter l’exposition et viser les lumières pour tester s’il n’y a pas de pixels noirs), testé et retesté toutes les fonctions, la caméra a été remise entre les mains d’un troisième vendeur, qui lui a procédé à un nettoyage. Je commençais à gueuler “non non non virez pas le plastique protecteur!” quand le gars m’a dit “t’inquiète c’est pas un plastique protecteur, je vais en mettre un justement”. Donc il a retiré le plastique transparent de l’écran LCD 2pouces à l’arrière, a sorti une bombonne d’oxygène sous pression (ou peut être autre chose, je sais pas) et a pris un bon deux minutes à nettoyer dans tous les coins pour être sûr qu’il n’y ait pas un noyau d’atôme de peut-être présence de possible particule de poussière dessus, puis a appliqué un film protecteur anti-tout, qui nécessite un tas d’étapes (placer le truc, virer une couche, virer une autre couche, etc) qui ressemblent vaguement à mettre de la pâte thermique sur un processeur. Enfin bon ensuite l’appareil était prêt, et je prenais possession des cadeaux offerts avec (normalement je crois qu’on les paie, mais dans mon cas c’était vraiment des cadeaux.. yeah).
Bref, par paranoia habituelle, j’ai tout bien remis dans le sac (un espèce de plastique semi-opaque solide, un peu cartonné quoi), serré contre moi pour être sûr de ne pas me faire dérober le contenu par un poète fou, et attendu d’être sain et sauf dans le salon de l’appartement pour déballer tout ça. M’enfin j’ai dû faire une pause après un moment de lecture du manuel, parce que la chaleur m’avait filé un mal de tête que je traînais depuis des heures, et finalement j’ai trouvé du Panadol (clône de tylenol? pourquoi ces guignols finissent tout par “ol” ?) et ça s’est réglé.
Avant de rentrer dans le métro, je me suis acheté une ceinture style “ceinture d’avion” parce que je trouve ça joli, moi, une ceinture d’avion, et que ça coûtait 35$HK, soit 5.55$ canadiens, et que ces arnaqueurs vendent la même chose 50-60$ canadiens en magasin au mail champlain (je suis pas du style à m’acheter des vêtements, maintenant vous savez pourquoi).