Meta-Tracker 0.6 dans gutsy, trucs et conseils2 min read

Je suis heureux de vous aviser que tracker est inclus et activé par défaut sous GNOME dans ubuntu 7.10. La traduction française que j’avais faite n’y est pas encore, il faudra attendre des language packs plus à jour de la part des mainteneurs ubuntu.
Mais qu’est-ce que ce tracker si diabolique qu’il ait été inclus dans la quatrième alpha d’ubuntu 7.10 après à peine quelques jours dans les dépôts?
De la recherche instantanée sur stéroïdes:

Et ce qui est bien, c’est que ça s’intègre à diverses choses, notamment Nautilus, qui bénéficie alors d’une vitesse de recherche hallucinante et de la capacité de chercher à l’intérieur des fichiers et de leurs métadonnées:

À savoir, conseil personnel: si vous avez déjà utilisé tracker avant la version 0.6.1, effacez toutes vos configurations et toutes vos base des données en cache, histoire de tout réindexer de nouveau proprement. Ça peut être long, c’est normal: j’alloue habituellement une journée entière pour que les documents de mon ordinateur de bureau s’indexent entièrement. Ça ne nous empêche pas de travailler pour autant, car tracker a été conçu par un maniaque de l’optimisation et utilise en moyenne 2-6 Mio de mémoire vive (mon record étant 11 Mio), est en très basse priorité système (nice +19), n’indexe pas lorsque sur un ordinateur portatif en mode batterie, etc. La légereté et la vitesse de cet indexateur est tout à fait remarquable.
Après tout ça, on est maintenant capable de faire des choses totalement impossibles auparavant, par exemple, chercher toutes les photos de Yannick ayant été prises avec un appareil Nikon D80 (vu que ces informations sont dans les métadonnées EXIF des photos):

J’étais impressionné. Pour vérifier que ce n’était pas le fruit du hasard, j’ai cherché «hong kong dimage» et «hong kong fujifilm», et j’ai eu des résultats différents, correspondants respectivement aux deux caméras différentes que j’avais utilisé à Hong Kong. À savoir que les photos prises par la fujifilm n’étaient pas contenues dans un dossier «fujifilm» ou quoi que ce soit, il ne pouvait pas y avoir d’autre indice que les données EXIF. Impressionnant.