J’aime bien cet endroit (Ashdod), ça dégage un feeling de paradis terrestre. Comme les maisons sont toutes blanches et qu’il fait toujours soleil, je passe parfois une demie heure assis sur la terrasse à contempler les alentours, en regardant le blanc éclatant des maisons contrastant avec le ciel bleu. La clarté omniprésente, avec ses toits en céramique couleur ubuntu, donne vraiment une impression de simplicité déconcertante (les murs à moitié explosés par l’usure d’on ne sait quoi, aussi), enfin bref, c’est différent. Les maisons se ressemblent mais sont toutes différentes en même temps, et, en contraste avec le fait qu’elles semblent être faites de paille (les portes et les fenêtres sont toutes ouvertes), on constate que la très grande majorité des fenêtres, si elles ne sont pas constituées de volets, sont recouvertes de barreaux style prison. C’est étrange.
En général, j’ai un lever matinal plutôt simple et relaxant. C’est bien d’être en vacances. Je me lève, généralement parce que j’ai une envie pressante d’aller aux toilettes, m’écrase sur le lit un peu, me relève pour enfiler mes chaussettes et souliers, je vais faire un tour du quartier avoisinant en courant, reviens et avale mon verre d’eau avant de monopoliser la douche pendant une minute. Après, il n’y a plus qu’à manger un bol de trucs-ressemblant-à-des-cheerios-mais-qui-goûtent-bon.
Entre le moment où je me suis levé à celui où Etienne se lève, il s’est écoulé environ 4 heures. Voilà, en résumé, une journée équilibrée. Maintenant qu’on est tous zen avec ces pensées réconfortantes, regardons une nouvelle un peu plus sombre: la loi DADVSI a été adoptée. C’est un triste jour pour la France.
France, d’ailleurs, que je vais visiter à partir de demain. Effectivement, à midi demain, Etienne prend le train vers Tel-Aviv pour son avion vers Paris. Moi, en revanche, je dois attendre jusqu’à deux heures du matin et embarquer dans un taxi pour prendre mon avion à 5h30 du matin, qui m’amènera à Amsterdam. Une fois rendu là-bas, je devrai m’acheter un billet de train sur place pour me rendre à Paris. Dépendamment de la fourchette de temps libre que j’aurai entre les mains, je prendrai peut-être le temps d’accéder à l’Internet pour avertir Etienne de mon heure d’arrivée. Dépendamment aussi de la disponibilité des billets de train, mes tarifs vont peut-être varier (avec ou sans tarif jeunesse, en classe économique ou pas, etc). J’espère que tout se passera bien. Une fois à Paris, je pourrai passer une semaine à visiter tout et n’importe quoi, assister à la Japan Expo et magasiner sur la rue Montgallet.
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Comments
One response to “Lever Zen; en direction de Paris”
Yé trop tard astheure mais t’aurais du penser au bus c environ 8h pis c pas mal moins cher… enfin c cool pareil bon voyage