Paris et Amsterdam18 min read

Que dire… il s’est passé beaucoup de choses depuis que je suis reparti d’Israël. J’ai commencé à écrire ceci dans un hôtel de jeunesse d’Amsterdam, et je termine dans l’aéroport, alors méfiez-vous, ça va être une très longue lecture pour vous, puisque je raconte ce qui s’est passé depuis une semaine.

Tel Aviv

Le matin où je suis parti (vers 2hres du matin), je me suis tapé un contrôle de sécurité des plus sadiques possible. À l’aéroport de Tel Aviv, je suis arrivé un peu avant 3hres du matin (mon avion partait à 5h30, embarquement à 4h45). Après avoir passé une première fois les bagages aux rayons X, je me suis présenté comme tout le monde au contrôle de sécurité. C’est un comptoir en forme d’îlot, avec des agents partout dedans et autour (de quoi s’occuper de dix à vingt passagers simultanément).
Je me présente donc, entrevue personnalisée habituelle, « qu’est-ce que tu fous là, combien de temps t’étais là, chez qui, qui a fait tes bagages, quand et où sont-ils restés, quel est le nom de jeune fille de ta mère », etc. Et là vient le temps d’inspecter mes bagages. C’est là qu’on s’amuse. J’ai un sac à dos d’excursion rempli de vêtements et de quelques fils de matériel informatique, et une sacoche contenant mon ordinateur portatif, un disque dur dans un boîtier USB, une chiée de périphériques, des fils, de la paperasse, des oreilles de chat, etc. Je porte également à mon cou un appareil photo, des écouteurs, une mini-sacoche contenant mon passeport, et je porte une ceinture contenant un baladeur, de l’argent et des cartes. Voilà, en version simple, ce qui résume la situation.
Sauf que ça s’est pas passé aussi simplement qu’à l’aller. Effectivement, non seulement il fallait que je prouve aux gars que mon ordinateur fonctionnait vraiment, et comme il a pas de batterie, il a fallu que je change de comptoir pour le brancher. Je l’allume et je me connecte dedans pour prouver qu’il est fonctionnel. Eh bien maintenant, faut que je prouve que mon disque dur dans son boîtier USB fonctionne aussi (j’ai passé de longues minutes à leur expliquer c’était quoi au préalable). Cependant, je n’ai qu’un seul adaptateur de prise électrique, je ne peux donc pas brancher l’ordinateur et le disque dur en même temps, ce que je leur explique. Ils se sont démerdés à me trouver un adaptateur de prise électrique, ce qui m’a valu une demie heure d’attente durant laquelle j’ai joué à GNOME Tetris et des trucs du style. Une fois branché et allumé à l’ordinateur, les dossiers du disque dur s’affichent automatiquement à l’écran (oubliez pas: je n’utilise pas Windows ou Mac OS). Le gars se dit d’accord, mais, « prouve moi que c’est bien le disque dur qui fait ça ». Je m’amuse donc à trouver un truc pour afficher les périphériques connectés, et finalement à leur montrer que « quand j’éteins le truc, les fenêtres disparaissent de l’écran ».
Cool ! J’ai prouvé que mon disque dur n’est réellement pas un dispositif d’explosion massive, je vais pouvoir prendre mon avion maintenant ? Non. En fait je me suis fait chier pour pas grand chose parce qu’ils refusent quoi qu’il arrive que je monte avec mes données dans l’avion, du moins c’est ce qu’ils me disent après une (demie?) heure d’attente. « On va l’emballer dans un carton de sécurité et l’envoyer séparément par cargo », qu’on me dit. Fonchié. S’il y a bien UN truc à ne pas envoyer dans une soute, c’est un disque dur, merde ! Toujours est-il que… j’attends. J’attends. Et j’attends encore. « Putain mais vous faites quoi ? Qu’est-ce qu’il se passe encore ? » « Je sais pas, ils sont partis avec le disque dur et je sais pas ce qu’ils font ». Génial. Pendant ce temps, on me revérifie au moins cinq fois ce que je porte (caméra, sacochette, ceinture), avec des contradictions alternantes entre « tu peux les porter si tu veux maintenant » et « non pas tout de suite laisse ça sur le comptoir ». Il est 4hres du matin et je commence à en avoir sérieusement assez. Vers 4h20 (wow, 25 minutes avant mon vol, bravo les gars), on me ramène le disque dur, la fille me l’emballe sous les yeux (je demande une deuxième couche de papier à bulles), et m’annonce que ça a pris trop de temps, on va faire sauter les prochains contrôles de sécurité (Quoi ? il y en avait d’autres ?!), et m’escorter afin que j’attrape mon vol, ce qu’ils font.
Au comptoir de KLM, je présente ma réservation électronique, on me dit que le billet a la sclérose en plaques. Je dois donc me diriger vers un autre comptoir, guidé par ma demoiselle de sécurité, où on me dit « C’est bon maintenant, retournez à l’autre comptoir ». Ah, finalement ça marche. On m’escorte à une barrière sur le côté et j’esquive ainsi tous les contrôles de sécurité additionnels, et j’arrive à l’intérieur de l’aéroport, où je finis par trouver ma passerelle et mon vol. Zut, je viens de redécouvrir que les vols de KLM desservant Israël utilisent un mini Boeing 737 qui n’a pas de télés, pas de radio, pas de prises audio.

Amsterdam, première partie

J’arrive à Schipol Lufthaven et me dirige vers la réclamation des bagages. Étonnamment, lorsque j’arrive, il n’y a presque personne et mes bagages sont déjà en train de tournoyer sur le convoyeur, je n’ai pas à attendre. Diarrhée passagère, m’imposant quelques minutes aux toilettes, puis je me dirige vers la sortie. Juste à côté du « rien à déclarer ? C’est bon vous pouvez passer on vous regarde même pas » se trouve une machine à billets de train. Je me bats avec le machin jusqu’à avoir preuve qu’il ne sait pas que Paris commence avec un P. Je poursuis donc mon chemin, avec un gros sac rouge, une sacoche, mon barda habituel accroché à mon cou, et le carton blanc énorme contenant le disque dur solidement entouré de ruban adhésif. Je découvre ce jour là qu’il vaut mieux ne pas demander conseil à Schipol: on vous dira douze trucs différents. J’ai perdu une heure, peut-être plus, à tourner en rond dans toutes les directions (après avoir repéré la gare) afin de trouver quelqu’un qui pourrait bien m’aider à ouvrir ce maudit carton scotché contenant un disque dur encore plus scotché dans du papier bulles. Je m’énerve et j’attaque la bête avec un stylo Bic, je réussis à ouvrir le carton, mais rien à faire pour le paquet. Je suis à bout et je me dis que j’irai plutôt manger, alors je me lance vers le Burger King entre la gare et l’aéroport. Après avoir demandé ce que je voulais, on me dit qu’on accepte pas les cartes de crédit. Sérieusement. What the hell. Non, je n’irai pas à la machine de retrait, parce que je sais pertinemment que l’information que vous venez de me donner sera fausse ! Je vais donc à un restaurant plus classique à sandwiches en face, qui accepte les cartes, et commande un … je sais plus. Enfin, on me dit qu’il reste plus de pain adéquat, acceptez-vous les termes et conditions d’utilisation d’un pain différent ? Oui je le veux. Miam.
Je me dirige vers le comptoir à billets, j’en demande un pour Paris. 100 euros >_<, départ à 13h13. « Il y a pas un billet étudiant, ou un truc quelconque moins cher ? » « J’ai un billet tarif réduit en première classe, mais à 19hres ». Bon, va pour celui de 13hres, j’ai perdu assez de temps et ça vaut pas 30 euros. Je prends le billet et pars m’asseoir quelque part près du BK, pour me rendre compte que sur le côté d’un panneau publicitaire Burger King se trouve une prise électrique ! Je me branche dessus, et, après quelques minutes, surprise, je découvre que je peux capter le réseau sans-fil Attingo. Sales bêtes de madames d’information qui m’ont affirmé le contraire de douze façons différentes. En fait, je capte le réseau de l’aéroport dans la gare, ce qui me vaut une réception plutôt pourrie qui coupe tout le temps en fonction du nombre de gens qui circulent autour et du sourire de Mona Lisa. En me positionnant assez étrangement avec le laptop sur mon chariot et en changeant de temps à autres d’endroit en roulant, j’arrive donc à utiliser un peu de mes six euros d’Internet pour envoyer un email d’urgence à Etienne le prévenant de mon heure d’arrivée (j’oserai même pas raconter à quel point les kiosks d’envoi d’email ne fonctionnaient pas).

Paris

Évidemment dans le train j’ai soif, et ils prennent pas les cartes en bas de 15 euros, « Mais on vous fait les verre d’eau gratuits aujourd’hui ». Ouf je survis. À Paris, je débarque sur le quai avec mes 400 kilos de matériel, je vois Etienne au loin et tente de me dissimuler en mouette, ça marche pas. On s’amuse à partager un peu la charge, et on cherche pendant une demie heure une machine permettant de retirer le billet de retour que j’avais réservé, sauf qu’aucune d’entre elles n’accepte les cartes sans puce. Or, on a besoin d’insérer la carte afin de prouver que c’est bien nous. Joie. On remet la chose à un autre jour, en attendant on prend une carte Orange et un billet de transport en commun illimité pour la semaine. On passe au restaurant « Rosso Café », détenu par Aurélie, cousine d’Etienne qui désire réparer l’installation télé afin de pouvoir diffuser le match de foot dessus dans les soirées à venir. On repart après pour la maison de ses cousins, à La Celle Saint-Cloud (à ne pas confondre avec « La Celle » et « Saint-Cloud »).



Le lendemain, Etienne m’emmène visiter deux ou trois points saillants de Paris, notamment l’Arche de Triomphe avec le rond point de l’Étoile, enfer circulaire des jeunes qui passent leur permis de conduire, le Palais Présidentiel et l’ambassade des États-Unis d’Amérique (par erreur en fait… on se demandait pourquoi il y avait 50 policiers par coin de rue), la Grande Arche de la Défense (on a toujours pas réussi à déterminer pourquoi ça s’appelle comme ça), et le RER suffoquant qui pue.




Le surlendemain, on passe à la WDA, une association qui récupère du vieux matériel informatique et électronique pour en faire une collection historique, mais qui souvent a beaucoup trop de surplus et les balance à la poubelle. Etienne est donc ressorti avec 4 ou 5 cartes mères d’ordinateurs dans son sac à dos gratuitement. Durant l’après-midi, on se rend à la rue Montgallet, fameuse pour la traînée de boutiques d’informatiques tenues par des chinois, où les prix ne correspondent jamais à ce qu’il y avait sur Internet, où on ne rembourse pas, n’échange pas n’accepte pas les chèques sur un accent cantonnais. Il y a donc acheté… des trucs, et j’y ai pris un disque dur, un boîtier USB, un switch 8 ports, de la pâte thermique. En effet, on va devoir démonter mon laptop à mon retour à Montréal, parce que, pour une raison inconnue, la carte vidéo semble maintenant surchauffer depuis quelques jours. ATI, si vous lisez ceci, sachez que je vous aime pas.
Éventuellement, nous avons passé les trois derniers jours à Japan Expo, qui se situait cette année dans le parc des expositions, à l’autre bout de Paris (histoire de nous faire gaspiller plus d’une heure de transport en commun à chaque fois). Verdict: il y a beaucoup de monde. Mais bon, heureusement, je suis avec un dormeur assidu, et comme on ne se levait pas avant midi, on n’avait pas à se taper une file d’attente de 2-3hres à l’entrée comme Florian subissait chaque matin.

Sinon… comment c’est Japan Expo me demanderez-vous ? Eh bien… c’est moyen. C’est un marché aux puces d’otakus géant, ce qui n’a que relativement peut d’intérêt pour moi. Effectivement, ça vaut la peine d’y aller… pour le fait d’y être allé au moins une fois dans sa vie d’otaque, mais franchement, quand on est quelqu’un qui n’achète jamais de musique, jamais de DVDs d’animes et de t-shirts pervers, on ne fait que s’ennuyer à déambuler à travers le monde, en suivant ceux qui achètent des posters par dizaines. Chanter à tue-tête des génériques d’anime sur un écran géant karaoke n’a pas été plus intéressant puisque la majorité sortait de génériques français des années 90 que j’avais aucune chance de connaître, et même pour ce qui est des génériques japonais (celui de Shin Seiki Evangelion par exemple), je ne me suis jamais donné la peine d’apprendre les paroles.
Il y a du monde.
Beaucoup,
beaucoup
de monde.




Les commerces se faisant un profit immonde sur la restauration au Japan Expo (on n’a pas le droit de sortir, sans quoi le billet n’est plus valide pour la journée), du style 3 euros pour une canette et 4 euros pour un pain baguette avec une tranche de jambon et du beurre, Etienne et moi sommes allés chez Auchan le soir venu pour acheter des décalitres de boisson et des sandwiches pas cher. Ainsi, on regardait les queues comme ça pour les restaurants, en bouffant nos sandwiches et buvant nos litres de boisson:


Méfiez-vous du regard de l’homme le plus pervers d’Europe.

Ce matin, j’avais un train à prendre à 7h55, et donc il fallait que je me lève à 6hres pour me balader avec mes kilos dans le transport en commun. Vous l’avez deviné: ma montre, celle d’Etienne, ainsi que l’orchestre philharmonique de Nouvelle-Zélande ont oublié de nous réveiller ! C’est donc à 6h30 (par je ne sais quel miracle, merci Etienne) qu’il me dit un « lève-toi » qui me réveille instantanément, « fuck fuck pourquoi ça a pas sonné ». On marche rapidement comme des barbares dans les bois pour attraper à la seconde près un train à la station de La Celle Saint-Cloud, puis je quitte Etienne à la Défense. Par miracle, il a dû me répéter l’itinéraire assez de fois pour que je puisse me repérer dans les RER (RER A « QIQI » vers Marnes la Vallée Chessy Disneyland Coin Coin, descente à Châtelet les Halles pour prendre le RER B « EXIL » vers Charles de Gaulle / Mitry Clay, descente à la gare du nord). Je finis par arriver à la gare du nord en me disant « putain putain pourquoi ils sont pas foutus de mettre des tapis roulants ou fournir des chariots ? » durant le kilomètre que j’ai à parcourir avant de me rendre aux trains de grandes lignes et atteindre le 17e wagon au quai numéro huit.

Amsterdam, deuxième partie

Dans le train, je crève encore de soif, sauf que cette fois il y a visiblement pas moyen d’avoir un verre d’eau. Je survis donc en buvant l’eau de robinet des toilettes, façon Elfe, avec les mains en guise de bol. J’essaie la prise électrique près du Thalys Bar, comme le barman me l’a permis, en m’avertissant que c’était « à mes risques » car le courant est variable lorsque le train change de région. C’est le grand test des power supply de laptops Gateway. J’entends déjà le machin qui siffle et qui chauffe, mais c’est pas la première fois. Tout va bien jusqu’à ce que le courant coupe. Bon. Pas bon signe. La diode se rallume après une minute, je réessaie, ça recoupe après trois minutes. Bref, ce train a des prises électriques qui ne sont pas foutues de tenir cinq minutes sans coupures. Génial pour les laptops qui n’ont pas de batterie, j’ose pas imaginer la gueule de ceux qui sont en première classe, qui ont payé pour l’électricité et qui se font couper toutes les x minutes. Sauf que s’ils sont en première classe, ils ont généralement les sous pour se traîner avec une batterie…

Je sors de la gare, et yop, une autre partie de traînage de bagages sur un kilomètre. Je me dirige donc à la sortie vers la grande église, je sillonne dans deux ou trois ruelles puis j’arrive à mon hôtel de jeunesse / restaurant / bar.

Dans la chambre, j’enfonce au possible mes bagages dans un petit casier, je m’explose évidemment le doigt sur la serrure, ce qui me vaut le classique « tiens, je pisse le sang encore » quelques minutes après. Bandage guerrier dans la salle de bain avec du papier toilettes, et je repars à l’extérieur, allégé de 20 kilos. Je finis par trouver le Albert Heijn Supermarkt et le guichet de banque adjacent. Je retire donc des euros, je m’achète deux sandwiches (dont un imitation de shoarma) et un litre de jus d’orange et mangue. Il est un peu après midi, je suis donc sur une belle place publique d’Amsterdam centraal.


Et c’est là que je passe un bel après-midi de farniente touristique. Je me balade partout pendant cinq heures, prenant des photos des gens et de l’architecture. J’ai fait à peu près ce trajet (version simplifiée, parce que j’avais pas de carte et j’y vais de mémoire):

Un gars me croise pendant que je prends des photos, commence à me parler en hollandais, je réponds le classique « a me lo medaber dutch– heu non– sorry do you speak English ? », et il me dit « hey ouais t’es un fan de photo toi… Si tu veux voir des beaux buildings anciens, traverse ce pont, tourne là, retraverse un pont et tu vas tomber sur une rue qui en est plein ». Eh bien merci. Il me demande alors si j’aurais pas de monnaie pour lui, il a pas de famille, pas d’amis, pas de maison. Ah merde, il m’a eu ! Je fouille dans ma poche et je lui donne des pièces, j’ai aucune idée de ce que j’ai donné, mais sûrement qu’il y avait des euros dedans. « Allez quoi.. un euro. Juste un euro », sur ce je m’en vais. Après quelques heures de marche, je retourne à l’auberge parce que la fatigue me prend. Étonnamment, j’ai dû m’endormir une demie heure ou une heure, je me réveille et on crève encore de chaud dans la chambre, je ressors pour quelques heures.
Au coin d’une rue, je constate une tanière à policiers. Postés là, je les vois en l’espace de quinze minutes arrêter trois voitures, et les faire se garer côte à côte. Ça, c’est de l’efficacité. Je sais pas s’ils ont donné des amendes. Peut-être au taxi qui est resté vraiment longtemps. J’ai vu d’autres policiers cyclistes s’arrêter près d’un noir visiblement itinérant, commencer à parler avec lui, et visiblement ça l’embarrassait un peu.



Il faut savoir que Amsterdam est, comme l’a mentionné WikiTravel, une ville très, très bike-friendly. Il y a les rues, les trottoirs, et généralement une zone additionnelle pavée pour les cyclistes. Ça explique pourquoi il y a pas trop de problèmes de circulation, et qu’il y a des centaines et des centaines de cyclistes partout, que les racks sont surchargés. Même la police se balade en vélo.

Verdict: Amsterdam, c’était beau, c’était plaisant, ça m’a plu plus que Paris. Le vent soufflait toute la journée (qui était ensoleillée), c’était un petit paradis. Il y a des gens partout, mais ils ne sont pas pressés/tassés comme à Paris, on se croit dans un film. Les alentours étaient superbement calmes, mais il faut dire que j’étais dans le red light district, il y avait des noires grasses en soutien-gorge dans les vitrines, des centaines de coffeeshop. Si j’avais voulu, j’aurais pu me faire un échantillon de cuisine asiatique, puisque j’étais également collé au chinatown. C’était bourré d’épiceries chinoises, de restaurants cantonnais, mandarins, thaïlandais, vietnamiens, j’en passe. Je me suis levé un peu massacré par mon lit ce matin, je suis donc allé acheter un litre de jus de raisins (vive la marque Albert Heijn) et un sandwich préparé. Retour du moment difficile à passer du traînage de bagages jusqu’au train partant de Centraal Station vers Schipol Lufthaven.
À l’aéroport tout à l’heure, j’ai été surpris par le système de check-in électronique qui marchait mieux que je l’espérais. Y’a seulement à insérer le passeport dans la machine et sélectionner Montréal comme ville de destination, et ça imprime le boarding pass. En moins de 15 minutes j’avais donc déposé mon gros bagage rouge et passé les douanes. Dans l’aéroport, me voilà donc à écrire ces lignes au café Internet. J’achèterai une demie heure de temps (6 euros) pour mettre tout ceci en ligne tout à l’heure.

Jeff

Comments

One response to “Paris et Amsterdam”

  1. MagicalTux Avatar
    MagicalTux

    Ouah il a réussi a rentrer. Bon bah heureusement 🙂

    PS: Pour les contrôles au départ de Tel Aviv, ça dépend également de la compagnie aérienne. KLM semble pas avoir bonne réputation (ai appris ça hier soir).