La dernière fois que j’ai été utilisateur de Fedora à plein temps, c’était il y a plus de sept ans. Ubuntu fit son apparition en 2004, s’imposant rapidement comme distribution phare par sa promesse de gratuité (détruisant par le fait même le modèle d’affaires des distributions «commerciales» pour individus) et son centrage autour de GNOME. Je suis donc resté un fidèle utilisateur scotché à cette distribution Linux depuis octobre 2004. Tout allait plutôt bien jusqu’en 2010, où l’attitude de Canonical a rapidement fait en sorte de me sortir de ma zone de confort, sentiment qui s’est amplifié lorsque je suis allé au Boston Summit en novembre dernier. Le scandale avec le Amazon music store était la goutte qui fit déborder le vase pour moi en 2011.
Comme il est parfois difficile de voir la forêt parmi les arbres, faisons donc un petit récapitulatif des principales sources d’irritation qui, une fois combinées, motivent ma décision:
- Avril 2009: patches buggées à mort pour que Empathy supporte le Indicator applet (le menu de messagerie) d’Ubuntu. Je sais d’expérience que cette patch a causé divers bugs étranges.
- Octobre 2009: Lennart Poettering commente sur les patches buggées à mort que Ubuntu applique sans mot dire à PulseAudio (au lieu de contacter upstream) et les problèmes qui en résultent.
- Octobre 2010: Canonical dévoile soudainement Unity comme interface par défaut au lieu de GNOME Shell. Tout le monde hurle «WTF», étant donné qu’il ne restait que six mois avant la sortie de GNOME Shell, qui était en développement depuis 2009 et en planification depuis au moins 2008. Il était normal pour les développeurs de GNOME de se sentir trahis par leur principal distributeur.
- Octobre 2010: Canonical précise que la pile logicielle fournie avec Ubuntu 11.04 sera GNOME 2.32, et non pas GNOME 3.0. Re-WTF. À la limite, si Unity n’existait pas, j’aurais pu croire que c’était simplement une question de prudence/stabilité logicielle. Ce n’est pas le cas.
- Janvier 2011: Annonce du fait que Qt sera installé par défaut (pas juste GTK+). Cette décision semble anodine prise en isolation, mais avec le reste, c’est un autre clou planté dans la plateforme GNOME. L’abandon de Meego et la dé-priorisation de Qt par Nokia peu après fut toutefois un retournement de situation inattendu qui forcera probablement Canonical à repenser sa stratégie.
- Février 2011: le scandale du détournement de fonds du Amazon music store de Banshee… Je ne cache évidemment pas ma position là-dessus. C’est toute une histoire en soi qui a causé énormément de dommages à la réputation de Canonical. La situation peut être résumée de manière surprenamment neutre par deux billets de blog d’un des développeurs de Banshee (le 15 février et le 24 février). Pour une poignée de dollars qui allait originellement à une fondation à but non lucratif, Canonical a brûlé son image publique et envoyé aux développeurs le message que «le développement complet d’un logiciel n’a pas plus que 25% de valeur à nos yeux» et que «peu importe ce que vous décidez, votre opinion ne compte pas et on fera ce qui nous plaît» (cf le billet du 24 février). Vraiment? Comment ont-ils pu être aussi avares et stupides à la fois?
- Avril 2011: Mark dévoile que Ubuntu 11.10 n’aura plus l’option «Classic GNOME Desktop»; bref, l’usage de l’interface Unity sera imposé.
- Mise à jour (en 2014):
- Automne 2012: la polémique autour du fait que taper quoi que ce soit dans Unity vous présentera des «résultats de recherche» du magasin en ligne Amazon par défaut, et les dangers qui en résultent dans un monde post-Snowden.
- Mars 2013: le scandale de Mir. Cet événement, très similaire à la façon dont Unity a été dévoilé en 2010, est toutefois notoire pour avoir soulevé un véritable tollé, même de la part de ceux étant restés fidèles à Ubuntu et Canonical malgré les incidents précédents. Ce fut la goutte qui fit déborder le vase pour beaucoup de gens qui ont quitté la communauté Ubuntu à ce moment là, préférant se rallier aux distributions Linux fidèles à Wayland.
Conclusion de tout ça: Contrairement à ses origines, Ubuntu n’est plus la plateforme de choix si vous désirez utiliser GNOME.
En parallèle, penchons-nous sur les contributions de Canonical au monde du logiciel libre. Oui, le marketing et la publicité accrue pour l’écosystème Linux, c’est tout à fait louable, mais vient un temps où il faut savoir contribuer significativement pour mouvoir son propre poids et cesser de prendre le crédit pour le travail des autres. Réinventer la roue dans son coin au lieu de faire des bug fixes, et aliéner ses contributeurs avec des clauses de copyright assignment, ça ne compte pas.
L’absence de contributions de Canonical avait été décriée dès 2008 au niveau du kernel, par Greg Kroah-Hartman lors du Linux Plumbers Conference. Depuis, la situation ne s’est guère améliorée, malgré ce que prétend Canonical: de 2008 à 2011, le nombre de commits de Canonical représentait 0.3% du nombre commits, ou encore 0.2% en termes de volume de changements dans le code. Canonical occupait la 65e position, bien loin derrière Redhat/Novell/Sun/IBM/HP/Collabora et même les compagnies des plus obscures.
«Oui mais Ubuntu est une distribution orientée desktop», me direz-vous? Eh bien cette situation ne se limite pas au kernel. Canonical ne représente que 1% des contributions au développement de GNOME. Redhat en fait 16 fois plus. Même s’ils ont plus d’ingénieurs que de marketeux/bug triagers, un multiple de 16 est loin d’être négligeable.
Même Collabora (qui a environ 80 employés) et diverses petites entreprises (Lanedo, Openismus, Codethink) en font beaucoup plus que Canonical.
Un autre argument souvent brandi par Canonical est que «les gars de GNOME conspirent pour refuser les patches en provenance de Canonical». Calomnies. D’abord, il n’y a pas de preuves tangibles pour soutenir ces accusations (les patches en question étaient soit de piètre qualité, telles que le patch Empathy précédemment mentionné, ou alors n’étaient pas utiles ou en contradiction complète avec le design prévu depuis des années).
Ensuite, laissez-moi vous faire part de mon expérience en tant que contributeur de Pitivi, un projet qui, je vous l’assure, ne fait aucun préjudice ou discrimination quant à la provenance des contributions (comme si on pouvait se payer ce luxe!). Il se trouve que j’espérais secrètement que Canonical ou les membres de la communauté Ubuntu s’impliqueraient davantage dans le développement de Pitivi depuis qu’il est inclus dans les paquets installés par défaut.
Quelles sont les contributions de Canonical à Pitivi depuis son inclusion dans Ubuntu 10.04? Zéro. Zip. Nada. Après un an, j’attends toujours de voir arriver un patch en provenance de quelqu’un de Canonical. Le seul patch dont j’ai souvenance était de la part d’un utilisateur bénévole d’Ubuntu. Et quand un patch arriverait, j’oserais espérer que ce soit quelque chose de significatif (pas un changement de une ou deux lignes de code).
Avec tout ça, on pourrait avoir tendance à croire que la force de Canonical est de faire du bug triaging et du soutien technique plutôt que du développement… Eh bien mon expérience avec Pitivi est toute autre. Après quelques temps, je me suis aperçu que personne ne faisait le triage des bugs du paquet pitivi d’ubuntu dans Launchpad. J’ai donc été contraint, par respect de mes usagers, d’ajouter cette tâche additionnelle à ma charge. J’ai maintenant deux bug trackers à surveiller, et croyez-moi, les rapports de bug «de qualité» sur Launchpad sont l’exception plutôt que la norme. Je dirais que 9 rapports sur 10 finissent en état d’expiration parce que les testeurs ne fournissent pas l’information demandée. Je ne serais pas étonné que ce soit similaire avec d’autres logiciels sous Ubuntu, et je connais beaucoup de projets qui n’ont strictement aucun trieur de bugs et où les rapports s’empilent, s’entassent et pourissent dans les abimes du net.
Conclusions:
- Ubuntu n’est plus la distribution Linux de choix si vous voulez obtenir GNOME.
- Canonical se trouve dans une position intenable. Sa façon de gérer son modèle d’affaires et ses relations avec ses contributeurs lui fait perdre son âme et sa crédibilité.
- En dehors de l’enrobage et la présentation, Canonical ne contribue que marginalement au développement du logiciel libre et nous sort constamment des excuses lorsqu’on lui fait la remarque. Canonical n’a pas la capacité technique d’être le moteur du changement et de l’innovation.
- Ubuntu est victime de son succès et n’est pas en mesure de soutenir son propre poids.
J’aimerais que ce soit autrement. Ça ne me fait pas particulièrement plaisir d’avoir à écrire autant de choses négatives (et j’ai hésité plusieurs jours avant de publier ce billet), mais c’est quelque chose qui mijotait dans ma tête et pesait sur ma conscience depuis plusieurs mois. D’ailleurs, je cours probablement un risque par rapport à mon avenir en publiant ces lignes, mais bon: à ce train là, Canonical risque de s’écraser de toutes façons.
Peut-être suis-je le seul à penser tout ce que je viens d’écrire. J’ai pourtant l’impression que c’est dans l’esprit du temps que les «accros» comme moi, ceux qui avaient été séduits par l’Ubuntu de 2004-2009, fuient maintenant cette plateforme à cause de l’attitude de Canonical.
«Et alors! Quelle perte représentez-vous pour Canonical de toutes façons?» C’est simple. Les accros comme moi sont la base de la communauté. J’emporte avec moi mon expertise de chasse aux bugs, mon bouche à oreilles positif, etc.
Pour moi, la distribution qui reprend le flambeau de l’innovation et le titre de la distribution GNOME, c’est Fedora 15. Tant qu’on y est, quelques avantages supplémentaires de Fedora:
- Leur politique upstream first; les patches sont d’abord envoyés en amont. Moins de bugs, plus de collaboration, etc. D’un autre côté, pas étonnant: Fedora/Redhat est upstream dans beaucoup de projets.
- Une forte portion des développeurs roulent sous Fedora, ce qui a comme résultat d’avoir moins de bugs «inconnus des développeurs» et une plus grande expertise pour régler les bugs présents dans la distribution. Exemple concret: en m’asseyant avec Lennart Poettering au Boston Summit, je lui permis de découvrir la cause d’un bug qui me tenaillait depuis un an, et ce bug était spécifique à Ubuntu. Pas de problème sur une machine roulant Fedora.
- Corollaire du point précédent: lorsque vous ouvrez un rapport de bug sur Fedora, vous pouvez constater que le bug est bien souvent assigné à une adresse @redhat. C’est généralement la même personne que si vous le rapportiez en amont (ex: sur gnome ou freedesktop bugzilla). Conséquemment, vous pouvez vous attendre à ce que celui qui trie votre bug fasse preuve d’un certain niveau d’expertise.
- Pas de kikoolols qui commentent «moi aussi!!!» ou «Linux sucks!» sur les rapports de bug. Je sais que ça sonne arrogant, mais c’est agréable de réduire la quantité de bruit dans ma boîte aux lettres.
- Les forums sont beaucoup plus calmes (je n’ai plus posté dans ubuntuforums après 2005-2006, c’est le capharnaüm avec un post à toutes les secondes environ).
S’il y a des intéressés, je pourrais peut-être écrire une nouvelle version de mon guide «Fedora pour un habitué d’Ubuntu» (puisque j’ai acquis de nouvelles connaissances depuis novembre).
Comments
93 responses to “Pourquoi je quitte Ubuntu pour Fedora”
Salut,
moi aussi, je me demandais si je n’étais pas mûre pour une autre distribution… Je z’yeutais du coté de Trisquel; L’as-tu déjà essayé? Et si oui qu’en penses-tu?
Pourquoi pas Debian? Était-elle dans tes choix?
bye
Je suis bien d’accord avec moi. Moi aussi je suis de plus en plus décu des décisions de canonical.
Unity est pour moi la goute qui a fait deborder le vase.
J’avais tellement hate d’avoir un ubuntu avec gnome 3 / shell…. Je suis sous ubuntu depuis 2005/2006 je crois.
J’ai aussi envis de changer mais ca me fait un peu peur car je ne connais que des distrib debian depuis des années, et je n’ai plus la patience que j’avais autrefois. Quoi qu’il ne fait pas que j’exagère trop non plus, passer de ubuntu a fedora c’est quand meme surement moins déroutant que de passer de windows a ubuntu….
Je crois que je vais quand meme essayer
donc oui, si tu veux faire un guide ou une mise a jour de ton guide, tu en aideras plus qu’un comme moi a mon avis!
C’est bizarre, mais il ne me fait pas du tout plaisir de me rendre compte ne pas être le seul à “décrocher” face aux choix de Canonical. Pourtant j’aime avoir raison, mais là c’est presque une situation de crise, triste et bien dommage.
Et puis, j’ai changé depuis mon commencement avec Ubuntu, c’est sûr ; mais vers quoi m’orienter maintenant ? Fedora – plus qu’un mois à attendre pour une version 15, et puis je commence à me débrouiller avec les rpm (MeeGo inside) / openSuse ? ArchLinux que j’ai utilisé un temps sur mon netbook, alors que j’étais épargné par la crainte de perdre la moindre donnée ? Linux Mint Debian Edition pour continuer en Debian ? Trisquel et Mint sont encore trop tributaires d’Ubuntu, je trouve. Il faut couper le cordon, changer d’air pour – sait-on jamais – un jour revenir, mais pas avant un an au moins.
J’ai quand même essayé cette 11.04, et je suis déçu par le nombre de bugs auxquels j’ai dû faire face. Que ça soit ATI ou nVidia, il y a toujours au moins un truc qui fait planter Unity (j’en viens à croire que c’est parfaitement autonome).
Je suis pour une mise à jour du guide, il me serait d’une grande aide dans ma chasse à une nouvelle distribution.
Debian: historiquement, l’installation (ou même le fait de trouver l’image d’installation) est un enfer et, à moins d’utiliser sid/testing, on a droit à un bureau outdaté de deux ans. Ces temps-ci, je veux bidouiller avec des trucs plus récents.
Trisquel: basé sur Ubuntu/Debian encore, mais en version freetard, au point d’enlever les firmwares ou tout types de blobs binaires… Du moins c’est ça leur mission, et elle me fait peur. Fedora fait peut-être ce genre de choses jusqu’à un certain point, mais sa mission me semble plus raisonnable, sa communauté beaucoup plus grosse et diversifiée (c’est pourquoi il y a rpmfusion qui s’installe en quelques clics)…
La recherche du libre ultime en évitant tout blob ou truc possiblement breveté est une maladie. Je n’hésiterai pas à installer mes tonnes de codecs “sujets à brevets” de toutes façons, parce que les brevets logiciels c’est n’importe quoi et que j’en ai rien à cirer 🙂 une distribution qui me rendrait cette tâche artificiellement/excessivement ardue perd de la valeur à mes yeux.
Et le fait que les devs de Redhat utilisent et développent Fedora, ça m’attire.
Au final je m’intéresse à Fedora parce qu’elle est très proche de ce qu’ubuntu était à ses débuts, parce que c’est pratiquement “la” distribution pour avoir les dernières versions de gnome, et parce qu’elle est parmi les plus grosses distros (donc plus d’usagers, plus de devs, etc.).
La force d’Ubuntu c’est le support matériel et cela je le retrouve dans Mint qui en est un dérivé mais avec de vrais “plus”. Je sais que Mint 11 n’utilisera pas Unity et Gnome 2 mais Gnome 3. Mais je ne sais pas si l’interface sera Gnome Shell.
J’ai testé en Live CD Unity et Gnome Shell et il y a du frustrant dans les 2 ! J’aime bien la gestion “compact” des fenêtres sous Unity (ascenseur latéral et en tête fusionné avec les menus) et c’est tout ! Le manque d’info dans les tableaux de bord est rédhibitoire et le comportement général du dock ne me va pas.
Pour Gnome Shell (testé sur Fedora Live), c’est aussi “clicodrome” mais je préfère sauf que il n’est pas possible d’avoir des icones sur le bureau et autres limitations mais au contraire de Canonical qui est “borné”, je pense que les retours utilisateurs feront évoluer rapidement Gnome Shell !
En fait je pense que je ne vais pas migrer mes PC et attendre un prochain cycle. J’ai installé FF4 et Libreoffice sur Mint 10 donc pas de stress.
PS: Avec mes habitudes et nombreux PPA, je me vois mal migrer vers RPM … à moins qu’un manuel de transition ne me montre que ce n’est pas la mer a boire 😉
Sans vouloir troller, Frugalware peut être également une bonne alternative. 🙂
Tout ce que tu dis dans l’article est dénoncé depuis des années. Le manque de contribution, les changements à la sauce Canonical, etc…
Cela fait depuis la 9.10 que j’ai changé de crèmerie, à cause de l’intégration de force de pulseaudio et de leur menu de notifications à la noix… J’ai voulu m’y remettre avec la 10.04 mais c’est le déluge de bugs qui m’a définitivement convaincu de ne plus mettre les pieds sur cette distribution (je suis d’ailleurs passé pour un con plusieurs fois en faisant des démonstrations de Ubuntu car elle plantait sous nos yeux). Pour info je suis passé sur Debian Squeeze en 2010 (elle était encore en testing) puis Fedora 12/13/14 à la fin de l’année.
Fedora15 risque d’être sans moi, à cause de Gnome3. J’en profite pour essayer arch + Xfce et cela semble pas mal.
Bonjour
“…la revente de Qt par Nokia”
C’est du pur FUD. Nokia délègue à Digia l’activité liée aux licences commerciales de Qt mais reste propriétaire de la marque, continue d’assurer le développement en appuyant sur le modèle d’open-governance.
+1 pour Frugalware
Je l’ai adoptée depuis peu suite à Unity…
C’est LE billet que j’aurais aimé écrire! Tout y est! J’utilise Ubuntu depuis 5 ou 6 ans maintenant. Tout ce que tu décris là a été la cause de ma migration (partielle pour l’instant) vers ArchLinux. Et j’en suis pleinement satisfait!
Une mise à jour du guide « Fedora pour un habitué d’Ubuntu » serait effectivement la bienvenue pour ceux, comme moi, qui envisagent de changer de crèmerie.
Il serait bien qu’il réponde à des questions de béotiens telles que “est-ce aussi simple à installer qu’Ubuntu ?”, “par quoi remplacer sudo ?”, “peut-on installer des applications ou mettre à jour le système avec une application en environnement graphique ?” etc.
«moi aussi!!!» ;o)
Effectivement je me pose aussi des questions depuis les prises de positions despotique de Canonical (notamment Unity qui sera imposé en 11.10)
Mais je suis un utilisateur Linux “récent” (bidouillage depuis 2007 et full Linux 2009) et je ne connais que Ubuntu et Debian en mode serveur.
J’avoue m’être habitué aux package .deb (dpkg / aptitude /etc) et aux PPA alors devoir tout recommencer avec un autre gestionnaire de paquet j’ai peu de ne pas avoir le courage, la patience, le temps (en plus il faudrait que cela se fasse en douceur et de façon transparente sinon madame me tuera….)
Ça me fait mal au cul de dire ça parce que j’aimais Ubuntu mais je suis complètement d’accord avec toi. Par contre Fedora ne m’attire pas, j’ai déjà ça au boulot et je n’aime pas (complètement subjectif) donc je lorgne du côté de Debian testing.
@nekohayo: Ton mépris profond des libristes me sidère, avoir des idéaux et essayer de s’y tenir coûte que coûte, c’est une maladie ? (oh, juste en passant, Debian est maintenant 100% libre, des logiciels proposés par défaut au noyau, c’est pas si dur de vivre sans libre finalement, hein ?)
Le fait que tu te mette à rire au nez des libristes comme ça, alors que tu es diffusé sur le plane-libre, me fait doucement marrer: tu es ici pour quoi alors, pour l’audience ? 🙂
(et installer debian, et utiliser sid (voir experimental) n’est ni chiant ni compliqué, pour le peu qu’on sache lire; tu sais déjà râler, j’en déduis donc que tu sais écrire et par extension donc au moins lire)
Concernant Fedora, la comparer à Ubuntu est inutile, et c’est une pure perte de temps: leurs objectifs sont clairement différents: l’une cherche à servir de vitrine du logiciel libre, à la mise en fonctionnement de technologies innovantes, l’autre n’a qu’un but avoué: attirer de l’utilisateur. (cf le bug #1 d’Ubuntu.) Attirer de l’utilisateur ne veut pas nécessairement dire innover, et ça passe par le « pompage » dont tu parles avec tant de hargne. (et oui, le libre c’est bien mais faudrait surtout pas en abuser hein ! namého)
Évitons de comparer chats et chiens, s’il vous plaît.
Pour finir, tu n’es pas le premier, ni le dernier, à quitter Ubuntu parce que tu juges que c’était mieux avant: d’autres ont quittés le navire bien avant toi. 😉
Salut,
marrant, j’ai été sur 11.04 depuis l’ouverture de leurs dépôts, (quelques semaines à peine après 10.10). Et j’ai viré ubuntu le jour de la sortie de natty pour archlinux, la distro des kikoolols en shorts (@devil505 après avoir essayé frugal…mais j’aimais pas le gnome trop envahissant sur netbook je crois (pas essayé plus de 2h…) ).
Pourtant, j’aime bien unity sur netbook. c’est pas mal du tout, mais voila, moi aussi perte de confiance un peu envers canonical. Et puis aussi le fait que d’être tout le temps sur les versions en dev d’ubuntu voulait dire pour moi qu’il était temps de passer à une rolling.
Voila, ubuntu aura été pour moi la porte d’entrée sur linux depuis 2006, il est temps maintenant de voler de mes propres ailes et de faire mes choix !
À mon avis tu t’es mal exprimé, je n’ose pas penser que tu as dis que Debian est difficile à installer. Car elle s’installe aussi facilement qu’une autre. Installe une OpenBSD et tu changeras d’avis, crois-moi. Si comme tu dis tu veux “bidouiller”, c’est que tu sais le faire. Un bidouilleur qui trouve que Debian est un enfer à installer, c’est rigolo.
Quant au bureau outdaté, on y peut rien. Une Debian stable se veut stable. Normal d’utiliser des paquets testés et approuvés. (et donc datés)
Une Debian sid, au passage, est plutôt stable. (je n’ai eu qu’un problème en 2 ans, c’est peu)
Sinon, bienvenue sur Fedora ! (et fedora-fr)
Bienvenue à toi dans le monde du logiciel libre. 😉
Bienvenue parmi nous ! Il est vrai que nous c’est très opposé à Ubuntu. Le but de Fedora n’est pas de faire avancer Red Hat mais de faire avancer le libre globalement.
Personnellement lorsque je maintiens un paquet, je propose upstream tout les patchs. Je les intègre à Fedora en avance de phase dans e cas ou le développeur l’incorpore mais ne release pas tout de suite.
En tant que kikoololiste de 42 ans, j’ai installé mes derniers ubuntu en 9.10 et j’ai bondi sur Mint LMDE. Je finirai en debian comme c’est parti.
LE truc qui fait ch…: le stick USB DVB-T (TNT) ! Fonctionne plus.
C’est le principal apport de Ubuntu, la reconnaissance du matos. Pour tous les kikoololistes, je le crains. Passer des heures dans les config à chaque update de distribution ou de noyau… C’est trop dur.
Faut arrêter avec cette légende urbaine de la distribution qui supporte plus de matos qu’une autre : le matos est reconnu par le kernel, qui est en général compilé pour supporter la plus large palette possible. Les distributions n’ont rien à voir la dedans pour 99% des cas.
Curieux billet.
Je partage en partie tes vues sur Ubuntu sans pour autant éprouver le besoin de clamer haut et fort et de façon aussi virulente ce que j’en pense, ne serait-ce que parce-que certains s’y trouvent bien dessus, donc elle répond à un besoin et je ne prétends pas posséder la vérité.
Mais ce que je déplore le plus c’est ton commentaire https://fortintam.com/blog/2011/04/28/pourquoi-je-quitte-ubuntu-pour-fedora/#comment-18046
caricatural sur Debian, que tu ne sembles pas du tout connaître. Est-il nécessaire de la présenter ainsi pour mettre en avant ton choix du moment, Fedora ?
De même, libre o toi d’installer tous blobs et codecs propriétaires, c’est ton choix et ta liberté. Mais pourquoi traiter de malades ceux qui ne font pas comme toi et pronnent une autre politique ?
Sais-tu quels en sont les enjeux ? sais-tu aussi que le choix ultime appartient toujours à l’utilisateur ?
Alors, pour conclure, inutile de verser dans l’outrance, l’exagération, la caricature, pour défendre ses points de vue et ses choix, sauf à viser avant tout le buzz.
Mais c’est une tendance actuelle chez certains pour augmenter leur chiffres ; ils feraient mieux de “castrer” leur composition, ils y gagneraient en crédibilité 😉
cep
Non, non, non.
Je témoigne ici et réitère: stick USB DVB-T et carte Nvidia sont repérés et les pilotes, blobs, firmwares, je ne sais quoi sont proposés et installés en 2 clics avec Ubuntu. En Mint LMDE, je n’y arrive pas. C’est une expérience utilisateur, MA réalité. Nullement une légende urbaine.
Je n’ai aucune intention de faire semblant que je connais cela techniquement et je croyais que mon message était clair à ce sujet. Si les autres distribution pouvaient automatiser ces téléchargements et installation comme Ubuntu, ce serait vraiment bien. Elles ont tout à voir là-dedans.
J’adore les gens qui quittent leur distribution a cause d’un choix de DE/WM. Et encore plus ceux qui disent que Cannonical est “despotique”.
Sachant qu’en une commande vous pouvez réinstaller le DE de votre choix, vous devez vraiment être des flemards. Et alors regarder du coté d’archlinux c’est le top pour quelqu’un qui n’a même pas assez de volonté pour personnaliser sa machine plus de 3 minutes.
Ridicule.
Je suis nouveau sur Linux, je ne connais autre chose que Windows et Mac.
J’ai milles fois tenté de passé à linux:
D’abord Mandriva, puis Fedora, Puis Opensuse à chaque fois j’étais dérouté par las problèmes de configuration. que ce soit de l’installation de simples drivers de carte graphique à l’installation de flashplayer il y avais toujours des problèmes.
Avce Ubuntu j’ai trouvé ce qu’il me fallais, mais qu’est ce que c’était moche. Alors je retourné systématiquement sur Windows.
Depuis le Ubuntu 10.04 j’adore et c’est tellement facile d’installer et d’utiliser que là je l’adopter.
Maintenant, je viens de passée à Ubuntu 11.04 et franchement c’est très bien.
J’ai l’installé chez ma copine, elle aime et chez mes amis aussi.
Ils sont contentent.
Il faut des distributions comme celle-ci pour faire connaître Linux et le porter au plus grand nombre. Rien que faire cela est déjà tout un boulot.
Il ne faut pas oublier la plupart des utilisateurs, ne veulent pas avoir le choix, ils veulent juste un truc qui marche, qui est beaux et ergonomique, ils ne vont pas personnaliser autre que leurs fond d’écran. C’est la le cas de 90% des utilisateurs de PC.
Il est bien qu’il y ait une distribution qui fasse cela (c’est n’est pas de la dictature quand cela ne nous convienne plus, on veut se démarquer, on peut toujours changer, NON?).
Je ne peux qu’encourager Canonical et aussi tous les autres distributions. Ce n’est pas de l’appropriation du travail des autres, c’est juste qu’elle est la plus visible.
xxx
Cet article était bien argumenté mais même, j’avoue ne pas comprendre cette haine envers Ubuntu et Canonical… Bon sang mais si ils ont développé Unity plutôt qu’utiliser GNOME Shell c’était pour des raisons convaincantes ! Le coup des icônes du bureau c’est un exemple, mais une des choses les plus frappant c’est le non support sans OpenGL ! Mettre de côté les vieilles configs, c’est ça respecter l’esprit du libre ? Sans compter que les changements fondamentaux de l’interface sont très similaires, je vois pas se qu’on retrouve dans Shell qu’on aurait pas dans Unity…
Canonical c’est une ambition, une ambition que je partage, voir moins de Windows sur les postes clients. Les autres distros sont mignonnes mais si elles n’ont pas atteint ce niveau de popularité c’est pas pour rien, on est pas chez Apple là, c’est pas une question de marketing mais de qualité. Ils prennent des risques, font des choix qu’on peut trouver arbitraires mais c’est leur façon de faire. Partir pour trouver ce que vous cherchez dans une distro Linux, ça se comprend mais restez pas trop loin, vous risquez que l’avènement du Linux domestique se fasse sans vous 🙂
Sous Ubuntu depuis 2005 et la 4.10 Hoary, j’ai récemment SQUEZZÉ Ubuntu, pour partie à cause des raisons que tu invoques, je suis passé à DEBIAN Squeeze (tinté de unstable quand même…)
Tu as pas du chercher bien loin si tu ne vois rien de different dans gnome shell et dans unity et si en plus tu n’as pas reussi a avoir des icones sur le bureau.
Apres le coup d’etre anti-windows, c’est toujours aussi inutile.
héhé. ne t’inquiètes pas, la volonté de bidouiller j’en ai à revendre.
néanmoins il y a une différence entre détricoter les choix des autres et tricoter les miens.
Bel article, effectivement.
Mais personnellement je suis passé à Linux Mint qui est ubuntu, sans ses merdes ! Sauf que bientôt ils vont passer sur GNOME 3…
D’ailleurs faudrait que je teste fedora 14, il m’a l’air bien sympa (même si je suis attaché à mes .deb)
pour réconcilier les ubuntistes et les fedoriens, il y a …
la FUDUNTU 🙂
Il y a certainement plein de choses à reprocher à ubuntu, mais pour la comparaison avec redhat il ne faut pas oublier le rapport de 1 à 10 pour le CA et le nombre d’employés. Ubuntu cherche à se démarquer, ils essayent pas mal de choses pour trouver leur business model, à voir ce que ça donnera, et en attendant un peu plus de diversité ne fera pas de mal.
Fedora est une bonne distrib, les petits défauts étant le nb de paquets plus faible (de moins en moins vrai) que les debian et la lenteur de yum.
Debian, pour l’avoir installé récemment, pas de soucis d’install par contre c’est frustrant de se retrouver avec un firefox 3.5 ou kde 4.4 (même avec sid).
@Saîmon Pour Firefox 4, suffit de chercher, c’est pas bien compliqué de googler « Firefox 4 debian sid ». (il faut passer par le répo experimental pour l’obtenir)
Pour KDE, les packagers se justifient sur leur site: ils se sont focalisés sur la stabilisation de squeeze, maintenir les deux était peu possible. Leur travail va redémarrer sous peu, mais faut voir que Debian, y’a pas d’entreprise derrière, c’est moins simple d’obtenir des gens pour bosser dessus à temps complet. 😉
@Canard-magique : je sais et c’est ce que j’ai fait. Mais du coup si on cherche une distrib plutôt à jour, je me rend compte que debian n’est pas la plus adaptée. C’est vraiment la version stable qui est prioritaire, mais peut-être que cut verra le jour et comblera un manque.
idem sous ubuntu depuis 5.10 a 10.10 mais quand j’ai beta-testé 11.04 j’ai vraiment abandonné (plus ou moins les mêmes raison que les tiennes) pour migré sur Archlinux et gnome3. J’en suis vraiment content, enfin pour le moment 🙂
bel article, très courageux. je m’y retrouve. l’évolution actuelle de Canonical m’agace de plus en plus. je n’ai jamais trop accroché avec Ubuntu. enfin depuis plus de deux ans, j’ai réussi de me passer de Ubuntu en passant sous Debian Squeeze. Puis sous Fedora après une expérience avec CentOS. actuellement, Fedora 14 et Fedora 15 Beta installées !
par contre, je ne suis pas d’accord avec l’affirmation disant que Debian est difficile à installer : Debian est aussi facile à installer désormais que Ubuntu en installation graphique !
il ne faut pas oublié parmi les distributions pouvant prendre la place de Ubuntu, Mageia : j’ai essayé la version beta 1 et elle a tout d’une grande. à suivre !
Pourquoi pas. N’hésitez pas à poster vos recommandations/alternatives ici, personnellement j’ai choisi Fedora parce que ça me plaît bien, mais chacun est libre de son choix.
Voui. Et donc Nokia relègue Qt à une activité non stratégique. Bonjour la potentielle réduction d’effectifs et le focus flou dans un état de limbo stratégique. M’enfin, dans tous les cas, j’ai du mal à imaginer que ça puisse enchanter Mark.
Je n’irais pas jusqu’à dire mépris profond étant donné que je suis déjà passé par ce stade là. Il suffit de dire que je trouve l’intégrisme stallmanite radical comme maladif, surtout et spécialement concernant les brevets logiciels. Soit dit en passant, j’utilise du matériel, dans la mesure du possible, ayant des drivers libres (donc cartes graphiques Intel ou AMD/Radeon, wifi Intel/Ralink/Atheros, etc.).
Mais bref, je n’ai pas un mépris profond, tu interprètes un peu trop loin. Je crois que planète libre est tout à fait pertinente à recevoir des discussions telles que le billet que j’ai posté ci-haut, et je crois que ma réputation de contributeur au logiciel libre est non négligeable. Attention avant de dire que je suis un non libriste.
D’où l’usage du mot “historiquement”. Lorsque la dernière version de Debian est sortie, j’ai constaté la présence, enfin, d’un installateur convivial avec livecd. Ce n’était certainement pas le cas avant, et j’ai de très mauvais souvenirs des netinstalls. Oh, et je viens de constater que le site web de Debian a (enfin!) été refait. Il était auparavant labyrinthique et repoussant, au mieux.
En effet, je crois que je me suis mal exprimé. D’ailleurs Debian devient de plus en plus facile à installer de nos jours. Mais bon au final je suppose que ça ne fait pas de mal d’avoir un changement d’air et utiliser une distribution à base de rpm/yum au lieu dpkg/apt (ou encore Archlinux ou Frugalware).
Je ne crois pas avoir prétendu détenir la Vérité. Je partage la réflexion qui s’est déroulée dans mon esprit par rapport à certains événements que je considère marquants dans l’histoire récente de GNOME, des distributions Linux et du logiciel libre. Et bien que je suis assez ferme dans mes affirmations, je crois que ce que je dis là est bien documenté sur le net, facilement vérifiable et, somme toute, avec un certain fondement. Il est bien sûr permis d’être en désaccord avec mon analyse et, surtout, les conclusions que j’en tire.
La langue de bois à tout prix est paralysante. Vient un point où il faut quand même avoir un billet minimalement intéressant si on veut susciter la réflexion et la discussion. Je ne vois pas l’intérêt de publier des articles fades et exempts d’un minimum d’assaisonnement, on tomberait dans la complaisance et dans l’inertie intellectuelle.
Quels chiffres? Je n’ai rien à gagner excepté une bonne discussion avec mes quelques lecteurs. Mon blog n’a pas de publicité (et n’en aura jamais) et je ne fais aucun profit. Au contraire, je débourse pour mes frais d’hébergement. Et croyez moi, ça serait bien plus facile pour moi de me taire par paresse ou par crainte de causer un quelconque heurt de sensibilité.
Je crois que j’ai amplement démontré dans mon billet que c’est une question politique, idéologique et économique (du développement du logiciel libre). Ce n’est pas qu’une bête question de choix de paquets.
Ne pas confondre haine et déception.
Je me dois ici de rectifier: GNOME3 peut fonctionner sans accélération graphique: l’expérience sera alors équivalente à celle de GNOME2 (c’est-à-dire que gnome-panel et metacity prennent le relais, au lieu de gnome-shell et mutter). Il est même possible de forcer le mode “fallback” (et donc avoir une expérience à la sauce 2.x au lieu de 3.x) dans le centre de contrôle si gnome-shell ne vous plaît pas. Le mode fallback sera officiellement supporté, du moins pour toute la série 3.x. En ce sens, rien de crucial n’est perdu.
D’où une partie de l’argument “pourquoi Unity, annoncé à la dernière minute, alors que gnome-shell était prévu depuis 2008 au moins”.
Comme je l’ai indiqué dans l’article, il y a plein de petites entreprises qui en font beaucoup plus que Canonical, qui a pourtant plus de 350 employés… Par exemple, Collabora (~80 employés) contribue 5 fois plus que Canonical à GNOME, Lanedo (10 employés) contribue deux fois plus que Canonical, etc.
Et même Redhat, qui a environ 9 fois plus d’employés que Canonical, contribue 16 fois plus. L’argument du nombre d’employés, c’est de la bullshit.
Je comprend totalement ton point de vue. Les derniers changement chez Ubuntu et l’attitude de Canonical m’on aussi énormément déçu.
Aujourdhui, je ne recommanderai pas Ubuntu à qui que ce soit, ce n’est pas une distribution suffisamment sérieuse.
Je suis passé à Debian testing après plus de 3 ans d’Ubuntu. Je ne suis pas d’accord avec ce que tu as dis à propos de Debian mais je reconnaît que leurs sites web ne sont pas très user-friendly. Ça à le mérite d’écarter les moins motivé j’imagine…
Très bon choix ^^
Fedora est dans mon top 3 (Debian, Fedora, OpenSuse)
J’ai toujours bien aimé cette distri.
Ubuntu…je sais pas…jamais accroché…trop mainstrean ^^ (enfin c’est nikel pour les PC de mes frangines)
Après je suis pas d’accord avec ceux qui pensent que Debian c’est tout austère…
Quelques modifs suffisent à la rendre bien plus sexy (et pas des hard, les modifs)
Je pense qu’on est à la croisé des chemins…et Fedora pourrais bien tiré son épingle du jeux sur ce (mauvais) coup là (unity)
Quant à toi nekohayo je pense qu’au delà de la déception, c’est peut être que t’en a fait le tour d’Ubuntu…est que tu veux tout simplement découvrir d’autres horizons
Ps:Les gars faut pas charrier Yum c’est pas la mort qui tue hein 😉 c’est tout con…c’est pas des expressions régulières…apt-get install=yum install ; aptitude search=yum search ^^
Merci pour ce billet dans lequel je me retrouve également.
Pour ma part j’ai découvert les OS libres avec Ubuntu 5.10
L’attrait de la nouveauté est un peu moins présent chez moi aujourd’hui (quoique) alors que l’éthique et le Libre ont une place prépondérante à présent.
Mon netbook est déjà sous Debian Squeeze (aussi simple à installer qu’Ubuntu, mais il est vrai que trouver la bonne image ISO sur le site reste un peu difficile) et je me tâte pour mon desktop entre Fedora et Debian testing, deux distribs centrées sur GNOME et sur lesquelles souffle un vent de liberté appréciable.
J’ai prévu d”essayer Debian testing car j’en ai assez de réinstaller tous les six mois ; si ça ne marche pas facilement je testerai Fedora.
HS : à propos des réinstalltions tous les six mois, rolling release etc. je ne suis pas certain avec le recul qu’avoir les pilotes intégrés au noyau soit une meilleure solution que ce que je connaissais à l’époque de Windows XP. Ca parait difficile que LInux devienne un OS grand public avec ce système, non ?
Merci pour ce mot dans lequel je me retrouve. Si Unity doit être imposé à l’avenir, c’est certain que je quitterai Ubuntu. Ceci dit, ça fait 5 ans que je suis avec Ubuntu et j’ai un peu peur d’avoir de la peine à migrer. D’où ma reconnaissance par avance à tous ceux qui me conseilleront la distribution la plus proche d’Ubuntu Gnome Classic pour continuer mon chemin avec Linux. Canonical nous a vraiment fait un sale coup avec Unity.
I agree with some things you said, but disagree with others. First off I believe you misinterpreted Mark. I don’t believe that they will be including gnome 2.x by default, but will still be able to install it on your own. Also I don’t get why gnome developers and users hate qt? How is adding another toolkit a bad thing? I haven’t tried gnome 3, but I don’t mind unity. What is wrong with competition? We wouldn’t have gotten to were we are without competition.
Et bien voilà…
Cela fait maintenant près d’un mois et demi que j’attend un billet de ce genre de la part d’un contributeur à Ubuntu.
J’ai moi même aidé sur IRC/Forum (parfois sous d’autres nicks que Matael). Je trouvais jusqu’au printemps dernier environ qu’ubuntu était une bonne distro, stable et à jour avec une communauté parfois bruyante mais sympathique. Avec les accords Canonical/Amazon, les patches buggés, la dégradation de la base de la communauté et surtout la nouvelle politique de Canonical concernant le developpement, ubuntu à commencé à se ternir pour moi.
Développeur, je n’apprécie pas d’être pris pour un imbécile par les utilisateurs de mon code, et je respecte ceux qui ont bossé pour ubuntu. Le fait que canonical ne mette pas la main à la pâte m’a fait tiquer, le fait qu’unity soit adopté à la place de gnome shell m’a carrément foutu sur les rotules.
J’ai quitté ubuntu pour archlinux l’été dernier afin d’avoir plus de liberté et surtout une VRAIE communauté et un VRAI développement. ubuntu était installé sur mon PC au cas où et vient de perdre sa place au profit d’un Debian ou Fedora qui viendra la remplacer comme fallback d’ici 2 semaines.
A vouloir s’orienter grand public à tout prix, ubuntu a lassé les développeurs. Cette distro a déçu les membres de projets comme GNOME qui attendaient beaucoup d’elle. Aujourd’hui, ubuntu 11.04 est sortie. Beaucoup seront déçu et si une interface GNOME n’est pas rétablie dans un patch où à la prochaine version, je pense que la distro perdra beaucoup d’utilisateurs…
Bonne Soirée
Matael
je pense surtout que si la communauté des développeurs se lasse d’ubuntu, la question est plutôt est-ce qu’ubuntu a déja voulu être la distro des développeurs ? nous (les développeurs) ne sont pas le grand public, mais une infime partie…
a+
Je n’ai jamais vraiment acroche a Ubuntu.
Ok, c’etait cool par rapport a d’autres distribs, ca detectait pas mal de materiel en plus. Mais des le depart, je m’y suis senti trop “bride”.
J’ai depuis le debut deconseille Ubuntu en faveur de Debian, par exemple, a mon entourage, sans trop savoir comment argumenter le pourquoi du comment Ubuntu-c’est-bien-joli-mais-en-fait-c’est-mal. Du coup, les personnes ne m’ayant a l’epoque pas ecoute se rendent peu a peu compte du bordel que c’est Ubuntu, et voient en ses nouvelles versions les meme aspects “fermes” du systeme proprietaire qu’ils avaient reussi a quitter quelques annees plus tot.
Donc merci pour ce post, ca confirme bien la mauvaise impression que j’ai de Canonical depuis plusieurs annees.
Votre article est très intéressant, car vous montrez comment vous envisagez de choisir Fedora après votre expérience plus ou mois heureuse d’Ubuntu. Moi j’arrive à la même perspective (migrer sous Fedora), mais en ayant plusieurs années d’expérience Mandriva à mon actif.
Avec tous les problèmes économico-humain qu’a connu Mandriva ces derniers temps, leur nouvelle politique de développement, je me suis dit qu’il était temps de passer à autre chose. Et effectivement Fedora me paraît une alternative sérieuse, fiable, et adaptée à un environnement de travail. Le fork de Mandriva, Mageia, même s’il semble potentiellement intéressant, me paraît moins mûr et moins pro que Fedora.
Bonjour,
je comprends tout à fait ton billet, merci d’avoir partagé… J’ai eu le meme ressentiment envers canonical, je suis alors passé à Linux Mint Debian XFCE Edition.
Cela me permet de conserver mes acquis et de rester philosophiquement proche de mes convictions… A essayer !!
A+
je ne comprends pas
ça vous en merde vraiment que des gens puisent utiliser une distribution Linux et se passer de vous, les “expert”
les pauvres, vous allez surement trouver autre chose, une autre distribution, très compliquée, où vous vous sentirez supérieur au autres.
a++++
@bravo
Là n’est pas le soucis. Quand des gens travaillent des heures pour un projet et souvent bénévolement (c’est le cas de gnome shell) on ne flingue pas leur travail en changeant le programme du jour au lendemain. Ce sont justement les “experts” dont tu parles qui font vivre une distro, c’est eux qui trient et fixent les bugs, eux qui codent les nouveautées, eux qui vous répondent sur le forums/irc etc… En se séparant des “experts” qui font tout ça, Canonical prend le risque de se suicider. Même si un certain nombre de developpeurs travaillent pour Canonical, ça reste le nombre de ceux ci dans une communauté qui fait bouger les choses…
Si vraiment tu penses que nous ne voulons qu’être supérieurs aux autres, apprend qu’en changeant de distro (archlinux pour ma part), je suis redescendu au rang de novice. Novice qui a besoin des “experts” pour apprendre et comprendre sa nouvelle distro.
Bonne Journée
Matael
Salut,
Un 2nd petit commentaire pour dire qu’il est possible de remplacer Unity par Gnome 3/Shell sous Ubuntu 11.04 soit à l’installation soit après.
Voir dans la doc de Ubuntu : http://doc.ubuntu-fr.org/gnome-shell#installer_ubuntu_1104_directement_avec_gnome-shell
Voilà une bonne nouvelle. Peut être le premier pas vers un Gubuntu !
M.A.
Pour ma part j’étais utilisateur de Ubuntu depuis 2004. Par soucis de stabilité je suis passé à Debian. Je dois dire que cette distribution original est vraiment super. Pas si difficile que ça à configurer, rapide, et stable. De plus je l’ai installé après une 10.10 sur une petite machine, j’ai gagné en vitesse, et je n’ai pas perdu pour autant mes gadgets ! Finalement mes deux tours sont sur Debian, mon ordi portable aussi. Moralité, Ubuntu a été très vite remplacé. La communauté et les sites sur ce système sont très bien détaillés, même si beaucoup sont en anglais.
J’ai l’impression que beaucoup ici confondent Ubuntu et Debian…
Moi personnellement Unity m’a tué, j’ai essayé, pendant environ 3 semaines de acclimater, sans succès… Effectivement j’aurais préféré un passage a gnome-shell…
Ceci dit, Ubuntu n’est jamais qu’une distribution grand publique de Debian
J’ai quitté ubuntu pour debian 3 semaines après la sortie du 11.04… Je ne regrette pas mon choix personnel, étant “pas trop mauvais” debian me convient mieux, je l’adapte a mes besoins…
Je me vois difficilement me séparé du système de paquets deb si je devais passé a fedora ce serait uniquement pour gnome-shell et comme je contre fou de l’apparence de mon gnome je resterais sous debian, quand gnome-shell apparaîtra dans les depots testing et ben je l’installerais et puis voila…
Bref je vous trouve bien dur avec Debian a travers ubuntu, qui, peut et doit toujours convenir a certains, moi je continue a utiliser leurs forum et la doc ubuntu, qui est, il faut bien le dire complète et très réactive, certainement plus que n’importe quelle autre distribution!
Pour ma part, ubuntu m’a plu pour sa légèreté et son coté pratique. Mais je reconnais qu’il n’égalise en rien fedora encore moins debian. Unity m’a posé plusieurs problèmes graphiques ce qui fait que depuis lors je lance mon ubuntu 11.04 en mode classique. Mais j’avoue qu’il me plait toujours, pas autant mais encore un peu.
Unity a certes de nombreux travers, mais je le trouve adapté pour de nouveaux utilisateurs en informatique. Mes critères: une gestion de la barre latérale plus simple, et moins de choix pour l’utilisateur.
Après avoir testé fedora 15 et gnome 3, j’ai été vite convaincu. L’interface est plus réactive, plus jolie et surtout plus productive. Il y a encore quelques améliorations à faire, mais le résultat est très satisfaisant.
La différence se fera à l’usage. Je trouve unity plus simple et gnome 3 plus innovant. A terme, les utilisateurs devraient s’y retrouver mais je pense qu’une majorité d’utilisateur avancé partira vers des distributions gnome 3/KDE.
Mention aussi à linux mint qui a décidé de rester avec gnome 2 …
Ce que tu a écrit, j’aurai pu l’écrire. J’ai aussi commencé à utilisé Ubuntu en 2004 et j’ai été fidèle jusqu’à fin 2010. Pour exactement les mêmes raisons que toi, je suis passé à Debian 6 dans un premier temps.
Et puis, étant un fou furieux de Gnome et je pèse mes mots (qui se souvient de gnome 1.4?). Gnome 3 n’étant pas prévu dans Debian testing avant au moins la fin de l’année voir plus. LinuxMint ayant décidé de rester à gnome 2, me voici malgré moi avec Fedora 15 comme unique OS sur mon pc. Je dis malgré moi, PAS parce-que Fedora est une mauvaise distrib, mais j’ai toujours eu un faible pour Debian et ça gestion des paquets.
Je suis vraiment déçu de la nouvelle vision de Canonical et je ne suis pas le seul, les stats distrowatch sur trois mois le démontre bien. Je me sens comme dans un couple ou, un beau matin je me demande qui est cette personne qui dort avec moi.
Bye Ubuntu welcome Fedora
Suite à cet article, je viens de quitter Ubuntu 10.10 pour Fedora 15 il y a une dizaine de jours. J’en suis pleinement satisfait, après quelques réglages normaux lorsque l’on change de distribution et de gestionnaire de fenêtre. J’avoue que je ne comprend même pas certains reproches faits au gestionnaire de paquets YUM qui me semble au moins aussi performant que APT. Je ne regrette donc pas cette décision de passer sous Fedora.
Par contre, je ne suis pas encore convaincu par Gnome 3 qui a largement dégradé ma productivité.
Par exemple, dans l’affichage des applications, mes trois gestionnaires de fichiers (Nautilus, PCman et Thunar) s’appellent tous “Gestionnaire de fichiers” : pas facile de choisir celui que l’on souhaite ! L’ancien menu de Gnome 2 était plus clair.
Le changement de bureau avec la souris est un vrai calvaire sur un grand écran : il faut amener la souris en haut à gauche, puis la ramener tout à droite pour sélectionner le bureau.
Ce ne sont que deux exemples, et j’espère qu’il y aura rapidement des extensions pour disposer de certains points ergonomiques proches de Gnome 2.
Ma seule satisfaction est que, d’après de nombreux commentaires, c’est mieux qu’avec Unity !
Pour les gestionnaires de fichiers: pourquoi pas activer le mode activité (en mettant la souris au coin de l’écran) et taper directement “thu” ou “naut” ou autre dans la barre de recherche, puis appuyer sur Entrée? Note: pas besoin de focuser la barre de recherche, on peut taper directement dès qu’on entre dans le mode “activité”.
Pour les workspaces: j’utilise généralement deux mains. Une main qui appuie sur la touche Windows/Logo/Super sur le clavier (ou encore Alt+F1) et l’autre main qui est sur la souris, qui n’a alors pas besoin de bouger et peut rester près du centre ou du coin droit pour accéder aux workspaces.
À noter aussi que:
– On peut passer d’un workspace à l’autre avec ctrl+alt+haut/bas
– Alt+tab gère les fenêtres sur tous les workspaces et nous amène à celui où se trouve la fenêtre désirée.
Merci pour ces astuces, en particulier celle pour changer de bureau en utilisant à la fois la touche Super et la souris. Mais ce n’est pas facile de changer des habitudes qui datent de plusieurs années…
Merci pour ce passionnant article, sous forme de cri du coeur !… Cri de la raison également, quand on voit comme tu argumentes et documentes tes propos.
Personnellement, je manque trop de temps en ce moment pour m’aventurer hors des sentiers d’Ubuntu, mais j’avoue que je suis d’accord avec toi qu’Ubuntu nous fait des misères et que Fedora pourrait être une espérience intéressante. Par manque de temps, j’avais reporté depuis deux ans mon changement de version Ubuntu, pour finalement être contraint de tester Unity, tout récemment. Par curiosité et pour le principe, j’ai joué le jeu, mais au bout d’une semaine, je n’en pouvais plus, je suis repassé sous Gnome. (Le changement n’a d’ailleurs pas fonctionné du premier coup.) Bref, nous somme effectivement dans une période de tempête. Je ne sais pas s’il faut changer de bateau, ou bien se cramponner au bastingage, en attendant des jours meilleurs…
En tout cas, ton article oblige tout le monde à se poser des questions, ce qui est une bonne chose. Car si on s’intéresse à GNU/Linux, c’est bien parce qu’on veut aller de l’avant, au lieu de suivre aveuglément ce que le marché voudrait nous imposer.
Ubuntu est mort Vive Debian
Fidèle depuis la Warty, je jette léponge après avoir essayé Unity sans a priori. Décidemment je n’arrive pas à être productif. Ubuntu est devenue uen disrtibution qui a pris de l’embonpoint. Les choix techniques ne correspondent pas à mes attentes…… aussi et avec courage, j’ai divorcé sans me retourner. Je suis retourné à mon bureau Gnome sous Debian ….. et je me retrouve une nouvelle jeunesse. Après avoir installé Sid, je suis revenu à Stable …… que du bonheur mes amis, que du bonheur … quelques backports pour actualiser deux ou trois logiciels dont Firefox et me voila avec une distribution rapide, fiable, légère et robuste.
Ubuntu j’ai aimé mais quand il n y a plus de sentiments, il ne faut pas saccrocher à des chimères …..
Je n’ai pas essayé Fedora15… J’ai essayé Gnome3 sur ubuntu 11.04… pas encore évident… donc, utilisateur de Ubuntu depuis 6 ans, j’ai voulu lui laisser une dernière chance et suis passé sous Unity… Pas réussi à m’y faire.. je ne m’y retrouve pas…
Ma douce étant habituée à Gnome2, je suis passé sous LMDE… depuis 1 mois et je ne vais pas en changer de sitôt… OK Gnome 2 est un peu vieillot.. et on aimerait le côté plus avancé de Gnome3… mais ca vaut tous les Unity du monde… et je ne parviens pas à me faire à KDE (à qui j’ai laissé sa chance pendant 1 an…). De plus, j’aime la politique de Debian (qui était celle d’ubuntu il y a encore peu).
Donc adios Ubuntu… mais n’est-ce pas seulement le sort des distributions que de vivre et de laisser la place à d’autres plus réactives ou plus “ethiques”… Voyez Mandriva/Mandrake qui était LA distro il y a encore seulement quelques années… ( à l’échelle du développement et de la “grand-public-isation de l’Opensource – je ne trouve pas le mot – c’était il y a 5 minutes)
@ TempsX : pourquoi as tu migré de SID à stable ?
Une très bonne synthèse d’ailleurs on a fait un lien sur notre site pro-fedora 🙂 et pourtant j’étais plus qu’un accro ubuntu mais avec l’arrivée de Unity et ses bugs même avec l’arrivée 11.10!!!! Là je n’ai pas pu continuer….
Vivement Fedora 16 alpha 😉
Très bon article.
Tu as bien fait de le publier sur ton blog Nekohayo. Merci pour toutes ces informations et pour ton point de vue que je partage.
Excellente analyse.
L”Unity” n’a jamais autant divisé.
Je resterai fidèle à Gnome. Ses concepteurs proposent dans leur Gshell quelque chose de sobre, peut être plus élegant qui convient quand on souhaite autre chose qu’une GUI wizzz et fun. Mais sobriété de façade quand on observe le gestionnaire de ressource de sa machine. Il faut reconnaitre qu’un changement général s’opère, win8, Lion et Unity GnomeShell s’orientent vers du touch like, sorte d’OS moins clavier souris et plus…quoi? Nous verrons.
Très bonne analyse !
Moi aussi je sais ne plus sur quels pieds danser depuis Unity ! j’aime pas le Tuning.
Debian + Gnome me parait la meilleure solution !
Ubuntu est une distribution formidable : elle tente de lutter contre le monopole d’un OS bien connu, et a réussi à faire migrer beaucoup d’utilisateurs vers Linux. Maintenant, elle continue son travail de diversification pour s’assurer qu’une distribution Linux n’aura jamais un tel monopole : grâce à Unity, elle nous invite à découvrir d’autre distributions… 😉
Pour ma part, je n’accroche pas avec unity. J’ai essayé un peu, puis j’ai essayé kde, avant de revenir à “ubuntu classic”… Aujourd’hui, j’ai regardé oneiric, mais je reste toujours dubitatif, et j’envisage donc de tourner sérieusement la page.
Ton expérience avec Fedora m’intéresse, et si tu publies une mise à jour expérimentée de “Fedora pour un habitué d’Ubuntu”, je la lirai avec un grand intérêt !
Primo, je ne comprends pas l’obsession de Canonical d’imposer Unity contre la volonté de nombreux utilisateurs. Selon moi, cela rendra la migration Wincows-Linux plus difficile.
Pour nous qui sommes acquis à l’Ubuntu traditionnel, la nouvelle distribution permet tout de même de bidouiller pour installer Gnome.
1) Installer Gnome: saisir ceci dans un terminal (ctrl-alt+T) l’ordre suivant:
> sudo apt-get install gnome-shell
Remarque: dans le nouveau Gnome Classic, on ne peut plus cliquer directement du droit mais ‘il faut enfoncer ALT avant de cliquer du droit. Cette opération permet par exemple de modifier la position de la barre de commande (j’aime l’avoir au bas de l’écran…)
2) Démarrer par défaut dans l’environnement Gnome
Ubuntu 11.10 ne permet pas de modifier (comme le 11.04) l’environnement utilisé par défaut. Si on ne veut pas toujours devoir saisir son choix et son mot de passe au démarrage, on peut donner l’ordre suivant:
> sudo /usr/lib/lightdm/lightdm-set-defaults -s gnome-shell (dans ce cas, on a accès à Gnome shell mais pas à Gnome classic)
(pour revenir à Unity par défault, il faudrait saisir ceci:
> sudo /usr/lib/lightdm/lightdm-set-defaults -s ubuntu
Ainsi, on retrouve un environnement familier tout en migrant vers 11.10.
Pour ma part, je cherche encore la réponse à deux questions.
a) pour éteindre, ctrl+alt DEL provoque un log off et pas un shut down. Du coup, je dois éteindre en deux phases. Quelqu’un a-t-il une solution?
b) après avoir descendu ma barre de commande au bas de l’écran, il reste une barre au haut de l’écran qui mentionne les menus suivants: File, Edit, View, Go, Bookmarks, Help. Comment faire pour supprimer cette barre?
Pour avoir Gnome classic par défaut:
> sudo /usr/lib/lightdm/lightdm-set-defaults -s gnome-fallback
Pour les intéressés, je viens de publier la suite («Fedora pour un habitué d’Ubuntu, prise deux»). Désolé du délai.
Bonjour,
Pour ma part cela fait plus de 5 ans que j’utilise Ubuntu.
Je vois Unity comme une solution simple de se rapprocher d’une interface type MaxOS.
Si vous voulez l’interface Gnome 3 une solution simple est d’installer :
sudo apt-get install gnome-session-fallback
Voir l’article : http://www.clapico.com/2011/09/04/oneiric-ocelot-sans-unity/
Bonne journée
Bonsoir ou bonne nuit,
Je trouve que le fait de débattre sur le choix ou sur la manière de choisir une distribution linux est très intéressant et enrichissant pour les néophytes et les utilisateurs confirmés de linux qui souhaite en connaître d’avantage. Toutefois, si certains d’entre-vous ont du temps pour incendier et critiquer ouvertement certains distributeurs et contributeurs, je conseillerai de tout coeur à ceux-ci de mettre leur rancoeur de côté et d’exploiter intelligemment ce temps pour par exemple explorer et tester toutes sortes de distros linux pour le simple plaisir de l’aventure, qui est sans conteste divertissante et bénéfique pour satisfaire sa curiosité, d’autant plus qu’ils existe plusieurs centaines de version de linux.
Cela dit, merci d’avoir partagé vos expériences personnelles.
Bonjour à tous,
Je ne suis pas un grand spécialiste de Linux mais j’ai l’impression que le débat est faussé. En effet, il est nécessaire de préciser que Ubuntu 11.10 est toujours basé sur Gnome 3 mais l’interface utilisateur est désormais Unity. Il est toutefois toujours possible d’installer gnome-shell comme interface privilégiée.
Je trouve moi-aussi qu’unity est une hérésie et que gnome-shell deviendra à nouveau l’interface originelle d’Ubuntu.
J’aime Ubuntu depuis plusieurs années et certes elle a des loupés ( qui n’en a pas ?) mais quand même Ubuntu n’a que quelques années de vie et quel résultat !
Quant à tes critiques envers Debian, je les comprends encore moins et elles semblent en parfaite contradiction avec tes propos de ton billet.
Si Ubuntu est basé sur Debian, ce n’est pas un hasard ! Debian et ses dev méritent le respect car c’est énorme ce qu’ils font. De plus, il est tout à fait possible d’ajouter du non-libre dans Debian.
Je ne pense pas que cela soit constructif de dénigrer telle ou telle distribution, chacun peut tester, aimer, detester et choisir librement et gratuitement.
Merci Linux !
bonjour à tous les déçus de Ubuntu.
Je teste en graphique toutes les installations Linux dignes de ce nom -c’est à dire celles qui pourraient faire de l’ombre à MachinDaube. Moi aussi, j’abandonne Ubuntu, trop c’est trop ! leur gnome 3 machin n’apporte rien, si ce n’est que ralentir pour rien la machine. Avant, on glissait un cd live ou autre Ubuntu pour une installation en dual-boot, tout se passait clairement, et, maintenant ils ne savent plus faire !
je me demande d’ailleurs ce qu’ils savent encore faire ?
enfin, moi aussi j’apprécie Fedora, alors on oublie Ubuntu qui ne sera pas canonisée !
JSG
Salut
Bon ben je vois que je ne suis pas le seul !
je suis venu a Ubuntu il y a 2 ans… sous la \pression\ puisque cela semblait la meilleure distribution. Venant de Fedora KDE, et linuxien depuis le début (presque) ca m’a fait un choc. En particulier le sudo. Mais bon, je me suis dit : il faut s’habituer. Et puis Gnome 2.* était assez élégant et assez pratique. Bref, je me suis habitué… aux bugs. Vient la 11.04 et Unity par défaut avec les bugs et les fenetres qui bougent partout. Le pire c’est la fenetre en grand écrans automatiquement. Moi qui déteste les desk qui prennent la moitié de l’écran a chaque fois que tu t’approche du bord, je suis servi: je reste au vieux gnome. Vient la 11.10 : re unity encore plus buggé (pas de bouton pour sortir notamment, super pratique !) et comme choix pour changer gnome 3. Gnome 3, c’est toujours mieux qu’unity (au moins j’ai toutes les icones et boutons). J’essaye la version kde, ca pariat mieux, mais plein de bug, pas de wifi… et pas envie de bidouiller a longueur de temps (mon ordi me sert a autre chose).
Bref, me voila un peu coincé. Il faut donc revenir a fédora (pour limiter les bugs) et rechercher un environnement convenable qui prime la qualité et le pratique avant la transparence et le 3d. Est-ce que cela existe encore sous linux ???
What do you think about Centoos.
Clearly tell me what’s wrong(based on your viewPoint ) with debian.
So i used it since 2007, and i realized that the debian project is faithtful.
Un petit commentaire après plusieurs semaines de tests: finalement, j’ai choisi de passer à Ubuntu 11.10 en utilisant l’interface Gnome 3 classique. Au final, je me retrouve avec un environnement très proche de Ubuntu 11.04 avec Gnome 2.
@Jean Bernard Agenor:
Debian et Centos n’ont rien de mal en soi. Ils ne conviennent simplement pas à mon cas d’utilisation qui est «me rapprocher le plus possible du développement GNOME, obtenir les dernières versions des logiciels et obtenir des mises à jour autres que des patches de sécurité à la Ubuntu».
J’ai trouvé que pour mon cas particulier, Fedora me plaisait (et puis c’est bien, un changement de paysage, de temps en temps). Pour d’autres, ce seront d’autres distros qui leur conviendront.
Salut une question! j’ai utilisé un live CD openSUSE et c’était pas mal du tout d’ailleurs c’est las seule distribution qui m’a proposé les justes partitions d’une installation Linux déjà faite…. la question pourquoi on parle si peu de cette distro???
Personnellement j’hésite fortement à rester sur ubuntu, c’est vrai (actuellement j’essaye de virer Unity pour le remplacer par Gnome SHELL, l’avantage de Linux c’est que c’est possible 🙂 )
Mais si je change, vers quoi me tourner ?
Mes deux conditions sine qua non sont :
– Une librairie de logiciels ENORME, et si pas dans la logitech, pouvoir trouver le paquet sur le net.
– Pouvoir utiliser tout mon matériel (imprimante, cg, etc) (certe, c’est dans la continuation du point précédent).
Hors il n’y a qu’ubuntu qui le permette… Au pire Debian, mais leur politique envers les logiciels propriétaires est trop stricte ! (exit mon driver cg, exit Flash, exit etc).
@mtt: j’ai presque tout essayé. “Ma” meilleure solution est de rester sur Ubuntu après avoir viré Unity et choisi Gnome classic par défaut.
Nouveau venu sur Linux (depuis un mois et demi maintenant), j’ai installé Ubuntu après le crash de mon disque dur sous Windows XP et l’impossibilité de récupérer l’image iso de mon système (à cause d’un logiciel “propriétaire” pas suffisamment documenté lors de la sauvegarde).
L’arrivée de Unity,lors de la mise à niveau de mon Ubuntu, m’a d’abord causé pas mal de problèmes (mon matériel n’est plus tout à fait jour, lui), et surtout beaucoup d’embarras, quand j’ai pu le faire fonctionner, car je ne m’y retrouvais plus parmi ces énormes icônes et ces menus peu intuitifs à mon goût.
Ma décision a été rapide j’ai désinstallé Ubuntu pour le remplacer par Xubuntu. Et là, j’ai retrouvé mes repères, un système plus réactif, la possibilité d’installer tous les logiciels dont je me servais sur la version précédente (et même certains que j’utilisais déjà sous Windows : Gimp, LiberOffice, etc.). Puis j’ai découvert l’utilité et le plaisir de la “ligne de commande” (sous Xubuntu on peut ouvrir facilement un terminal dans n’importe quel dossier) … Je débute sous Linux, j’y prends plaisir et j’y prends goût. (X)ubuntu est ce qui fait le moins peur pour quelqu’un qui vient de Windows, et qui, en même temps, ne cherche pas retrouver une copie conforme du système qu’il quitte. Même si je ne suis qu’un utilisateur de base, le tout graphique ou tactile ne m’intéresse pas forcément, car j’aime bien avoir un certain contrôle sur ce que je manipule et comprendre ce que je fais.
Si Ubuntu continue à vouloir se prendre pour Windows ou Mac, j’irai peut-être explorer Debian, lorsque j’aurai un peu plus d’expérience dans le monde de Linux… [Paroles d’un débutant]
🙂
Utilisateur de Windows seven et kubuntu en triple boot, furieux des bugs ridicules de Kubuntu (pas de réseau dans la 10.10, lien brisé dans drivers ATI proprio) jamais corrigés, et après la destruction de mon boot Kubuntu suite à la mise à jour vers la 11.10, et son festival d’erreurs, je suis passé à Fedora KDE.
O erreur, ça s’installe tout seul, bybye for ever à canonical (un de plus).
Personnellement, j’ai choisit Mint, malgré sa “base” ubuntu !
Pourquoi ? Car je suis un vrai debutant (dans linux), et que je n’ai JAMAIS réussi à installer correctement java et flash (et autres codecs propriétaires) sur Ubuntu et ses déclinaison (xUbuntu, kUbuntu, lUbuntu, edUbuntu et studioUbuntu) et que je cherchais furieusement une distri contenant par défault ces codecs.
Je me verrais bien sur Fédora (pour tester, malgré le fait qu’il n’y ait pas de codecs)
mais j’ai une question (qui est celle du debutant) : fedora à t-il un store (comme celui d’ubuntu) ?
@Tomylayner: Fedora nécessite légèrement plus de travail que Ubuntu pour avoir Flash et les codecs par défaut (il faut activer quelques dépôts), voir mon autre billet plus récent intitulé «Fedora pour un habitué d’Ubuntu, prise deux» si intéressé.
On peut dire en quelque sorte que l’interface graphique de PackageKit, qui est installée par défaut dans Fedora, est assez similaire au “software center” (ou “store”) de Ubuntu, bien que, en toute honnêteté, il manque un peu de finition par-ci par-là. Un vieux screenshot pour illustrer: http://www.packagekit.org/img/gpk-application-search.png
Merci de la réponse, mais je pense que fedora sera plus simple que ubuntu (et moin que mint) car dans ubuntu, quand on voulait installer le codec pack, il y avait toujours des bugs.
La seule chose que je me doit de préciser est que étant un inconditionnel gamer, j’ai toujours utilisé linux soit en dual boot (avec wubi), soit en Usb boot.
Je n’ai pas encore trouvé (bien malheureusement) plus simple que windows à cause d’une seule chose:
Lorsquon veut installer qq chose sur Windows, un. exe suffit. Avec linux, il faut soit un store, soit des packages. J’ai bien recontré pendant mes nombreux surfs des .bz et autres fichiers (.tar, .gz je crois, et bien d’autres) mais ce sont toujours des archives, et je ne sais jamais comment les utiliser. Et tout ceci font que mon utilisation principale de linux est : surf et bureautique (a part sur mon Android, qui est je crois considéré comme un système linux).
Yop !
@Tomylayner
Vu les modifications qui ont été apportés par Google (et le fait que le système complet tourne sur machine virtuelle), Android n’est plus vraiment une distribution Linux….
Pour ce qui est des paquets et autres trucs, c’est une habitude à prendre : avant, je parcourais le web pour trouver un logiciel, maintenant, j’essaye un
$ yaourt -S machin
sous arch ou
$ sudo apt-get install machin
sous ubuntu et en général, ça marche. Si vraiment ça marche pas, je ne cours pas tout de suite sur la toile mais fais ma recherche dans mes bases de paquets avant tout. Dans la majorité des cas où le paquet n’est pas présent, je le trouve sur le site du projet lié, pour les cas restants (étant un fervent libriste) je trouve les sources et les compile.
C’est juste un changement de mentalité.
Enfin, quand tu dis “Lorsquon veut installer qq chose sur Windows, un. exe suffit”, c’est ok, mais sans parler de tous les drivers qu’il faut aller chercher sur des sites de constructeurs pas à jour et les logiciels qui ne tournent que sous __certaines__ versions….
Là encore, c’est une mentalité, une façon de vivre…
Aujourd’hui, je suis passé au tout linux depuis plus de 3 ans, je sais que je ne pourrais pas retourner sous windows. Ce système n’est pas, à mon sens, un moyen d’ouverture ou d’épanouissement. Tout au plus un produit proprio de plus que tu ne peux utiliser que dans la limite de ce qui est prévu.
Bonjour à tous,
J’ai lu toute la discussion, que j’ai trouvée très intéressante. Etant intégrateur Web avec un tout tout petit bagage de développeur et de designer, j’en ai compris une bonne partie mais pas tout.
Et j’ai une question à vous poser :
Je m’étais habitué à Ubuntu, et je dois avouer qu’en voyant le nouveau bureau, si moche et avec si peu de possibilités de paramétrage et de personnalisation, j’ai envie de changer de distri.
J’ai vu que l’on peut en thérie mettre un bureau Gnome à la place. Mais bon, je me dis qu’il vaut peut-être mieux utiliser une distribution et un bureau dont les 2 équipes travaillent de concert et s’entendent bien, en espérant que leur collaboration soit pérenne.
De plus, si à chaque fois que je fais une réinstall de mon système linux dans lequel je m’investis (pour le comprendre, le manipuler aisément, etc), je dois prévoir des manips en plus, c’est autant de temps perdu.
Donc, après être tombé sur cette discussion, et les arguments des uns et des autres, j’ai un peu lu à gauche et à droite, et j’hésite entre :
– Fedora+Gnome 3
– Opensuse
– Frugalware
Sachant que mes critères sont :
– Un joli bureau avec plein d’options (je sais, c’est un peu enfantin, mais bon, ça compte, et même, ça compte beaucoup)
– Une communauté forte (dans l’idée qu’il y aura sans doute alors une bonne banque logicielle, et une réactivité satisafaisante pour la résolution des bugs, ainsi qu’une certaine pérénnité du système)
– Une bonne reconnaissance du matos. Y compris les choses considérées comme triviales par certains, genre l’accélération graphique Nvidia et autres, la bonne entente avec des trucs propriétaires, etc. Mon idée, c’est d’avoir une distri Linux qui soit utile professionnellement mais aussi pour mon utilisation perso, donc multimedia. C’est pour ça que j’aimais bien Ubuntu, jusqu’à présent. Mais l’utilisation de la puissance de calcul aussi est importante.
Quel serait donc votre conseil ?
Merci d’avance de m’aider. 🙂
[Ah tiens, l’utilisation du gravatar est automatique ici ! PAs mal ça ! 🙂 ]
A la lecture de ce post, j’ai dés-installé ubuntu 11 pour essayer fedora 16… et bien je suis juste en ce moment en train de retélécharger ubuntu pour le ré-installer.
Après quelques heures de test, je ne vais pas m’étendre dans une liste exhaustive des points positifs/négatifs, mais simplement donner mon impression générale : Fedora est EXTREMEMENT plus compliqué qu’Ubuntu à prendre en main…
Ce ne sont pas les difficultés informatiques qui me posent problème : je travaille sur l’ordi toute la journée à faire du post-traitement de données, en paralèlle tout ça.. mais quand je rentre chez moi, je n’ai pas envie de devoir télécharger une tonne de paquet pour pouvoir accéder aux options les plus basiques pour me sentir à l’aise (le bouton éteindre en est un exemple édifiant), et m’enfoncer dans les pronfondeur de dconf-editor pour arriver à obtenir à peu près ce que je veux.
Ce qui m’avait convaincu : des paquets plus à jour, digikam notamment que j’utilise beaucoup.
Je pensais aussi que l’interface était davantage personnalisable (enlever des icônes, paramétrer la barre des tâches, etc…). ça ne me semble pas être le cas, ou du moins pas de manière évidente.
Alors certes, je pourrais passer du temps pour prendre en main la bestiole… Mais je n’en ai pas vraiment la motivation. Je garde ça pour le boulot !
Et compte-tenu de mes connaissances/capacités, compiler digikam sous ubuntu sera certainement davantage à ma portée.
En conclusion, et après – je le rappelle – mes simples quelques heures de test, j’ai le sentiment Fedora se destine davantage à des utilisateurs plus expérimentés, limite informaticiens.
je laisse cet OS pour l’informaticien du labo, qui gère un gros réseau.
Pour mon petit pc portable perso, je garde Ubuntu.
Denière remarque, l’outil add/remove software, rame. Et pensez à effacer /var/run/yum quand il se bloque en “waiting in queue”…
Faut avouer que pour la reconnaissance du matériel ubuntu a toujours été fort.
Mais le côté on met à jour sans être vraiment sûr m’a un peu gavé : combien de fois mon ubuntu a été cassé …
Pour Debian le reproche c’est le site : on est tous d’accord pas évident de choisir la bonne iso …. et les migrations entre versions mais bon peut-être à cause des bidouillages personnels.
@Aurelien : si tu veux du paramétrage vaut voir du côté de xfce
Sinon le concept mutter de gnome3 me plait bien mais :
je trouve le rendu des polices sous mutter très flou (paramétrage opengl de la carte à faire ? ) que ce soit sous gnome3 ou xfce ( j’ai fait un test mutter –replace )
l’interface gnome-3 est pas top pour un écran 24″ 16:9 comme le mien : petite barre en haut , grande zone vide au milieu , grosses icones pour les applications, l’accès aux paramétrages pas évident ni intuitif.
Autant pour une tablette celà pourrait être sympa mais pour un desktop pas top : mince on a de la place faut en profiter de manière intelligente.
Bref pas compris cette interface.
Je pense que les réticents à Gnome-shell et Unity sous Ubuntu devraient se tourner vers l’environnement bureau Cinnamon (de Linux Mint et dispo pour Ubuntu).
Basé sur Gnome3, on retrouve les fonctionnalité de gnome 2 en beaucoup plus beau et plus pratique!
Testez!
Quand Canonical a sorti Unity j’étais sous Ubuntu et jai donc rapidement adopter la nouvelle interface. Ceci dit je n’ai jammais réussi à m’y faire et j’ai changer pour Fedora 15 qui m a bien servi jusqu’il y a peu. Du à une panne Hardware j ai du réinstaller mon système par clé usb. Facilement a faire avec Ubuntu.
Quelques semaines plus tot jai eu le plaisire de parler à Allison Randal, qui est Technical Architect pour Ubuntu chez Canonical et je lui ai fait part de mes pensées à propos de Unity.
Unity a été créer avec en tête un utilisateur qui n’a jammais vu un Linux de sa vie et pour ça il faut admettre que canonical à réussi son coup. Le problème est que dans le prcecuss de création de Unity ils ont complètement oublier les poower User.
Moi pour finir jai installer la dernière Ubuntu et jai placer Gnome 3 comme interface ca marche plustot bien
Ubuntu etait un bon systeme. Canonical semblait lier pas mal de choses
Mais j’ai personnellement arretE Ubuntu a la 9.10, n’ayant jamais voulu passer a la 10.04.
Je suis toujours sous Debian et tente LinuxMint depuis deux ans.
Je pense aussi tester Fedora.
Bref, depuis 2 ans je n’ai plus de “systeme desktop parfait” 🙁