Quelques effets psychologiques des logiciels libres1 min read

Babbage a lancé un petit thread sympatique dans les forums ubuntu sur les effets psychologiques que nous procurent les logiciels libres. Quelques points intéressants que je traduis ici (en plus de mon point supplémentaire, le neuvième):

  1. Mon ordinateur ne fait rien en arrière-plan dont je ne suis pas au courant
  2. Il n’est pas conçu pour vérifier tout ce que je fais ou m’espionner
  3. Je ne suis pas forcé d’accepter des licenses que je ne comprends pas entièrement ou que je n’ai pas lus
  4. Je n’ai plus besoin d’accepter que mon ordinateur soit régulièrement inspecté par une grande corporation États-Unienne
  5. Restauration de la relation de confiance entre moi, les logiciels que j’utilise et le matériel de mon ordinateur
  6. Plus grand sentiment d’autonomie, d’indépendance. Je me ressens à nouveau en tant qu’«individu» utilisant un ordinateur, comme si on faisait enfin preuve de respect à mon égard
  7. En même temps, j’ai l’impression de partager une expérience avec des millions d’autres utilisateurs qui ont pris une décision similaire (utiliser des logiciels libres)
  8. J’ai l’étrange sensation que mon ordinateur m’appartient de nouveau

Auquel je rajoute mon neuvième point personnel:

  • Commencer à comprendre que le piratage de logiciels n’est pas nécessaire; que c’est même une mauvaise chose, et que cela entrave l’écosystème du logiciel, particulièrement le logiciel libre. Personnellement, je décourage l’utilisation de logiciels piratés, même si c’est un ami qui le demande.

Voilà. J’ai pas dû vous apprendre grand chose si vous lisez déjà mon blog, mais je considère que c’était une belle pensée du jour 🙂

Jeff

Comments

2 responses to “Quelques effets psychologiques des logiciels libres”

  1. s3phy Avatar
    s3phy

    Ton point personnel me semble être le plus important de la liste 🙂 Et c’est effectivement un sentiment important que je retrouve dans les logiciels libres… Genre, finalement, pourquoi cracker l’activation de Vista, pourquoi utiliser un keygen et un crack sur le dernier Photoshop, alors que GNU/Linux et The Gimp (par exemple) font, à mon sens, aussi bien (voir mieux) ? ;D

  2. effectivement, les logiciels libres nous rendent courageux d’un côté («yaaaah! compilation de kernel! versions de logiciels SVN!») et très paresseux d’un autre («meh, féchier, flemme de cracker ce logiciel. Poubelle.») ^_^