Il y a deux mois, alors que l’hiver tirait à sa fin, j’ai décidé de réinvestiguer le problème d’odeur émanant sporadiquement d’un des conduits d’aération de la maison. Mes fans invétérés se souviendront peut-être de ma croisade avec l’aspirateur dans les conduits il y a deux ans et demi, où j’avais découvert plein de trucs louches.
Dans mon esprit, c’était supposé être réglé, en théorie. Cependant, bien que moins forte, l’odeur persistait (au delà de la période de «laissons aller, il faut probablement du temps pour que ça se dissipe») et me valait des accusations de manque d’hygiène personnelle, ce qui n’est pas amusant quand on sait qu’elle apparaît dès que le chauffage se met en marche, qu’on clame son innocence et que lorsqu’on amène les villageois pour constater la chose, eh bien il est trop tard, le loup a déguerpi. Jusqu’à ce que je réussisse à le prendre de vitesse au printemps pour démontrer que oui, il y a bien une odeur qui sort encore de cette maudite trappe.
Faut croire que je n’avais pas été assez exhaustif la dernière fois, puisqu’on a encore trouvé un tas de cochonneries dans mon conduit (mais pas celui des autres chambres), notamment une ou deux «balles de moisi» qui étaient sûrement la principale cause de l’odeur:
Et bien sûr, il y avait plein d’autres saloperies. On a passé au moins une heure à tourner le boyau d’aspirateur dans tous les sens, l’avancer, le reculer, le sortir et le rentrer, en trouvant davantage de débris à aspirer à chaque itération. Ci-dessous le contenu du fond du réservoir d’aspirateur après qu’on l’aie déjà vidé une fois:
Les débris aspirés faisaient un vacarme constant, comme si le nettoyage de 2010 n’avait jamais eu lieu.
Si j’avais été plus futé (ou si j’avais pu me douter qu’il y avait autant de saletés restantes), j’aurais pris des photos dès le début. C’est seulement vers la fin que l’idée m’est venue de prendre des photos avec ma fidèle S95 en mode manuel combinant flash, faibles valeurs ISO et longues expositions:
Les deux images qui précèdent ont été prises en haute résolution puis découpées pour ne voir que le centre et compenser la quasi absence de zoom. Les débris que vous voyez sont à une distance d’environ cinq mètres dans un tuyau non-éclairé d’environ 15 cm de diamètre.
J’espère que les constructeurs me feront pas des saloperies du genre dans mon futur logis.
Surprises dans les conduits d’aération, prise deux2 min read
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Comments
One response to “Surprises dans les conduits d’aération, prise deux”
Hahahaha oh oh oh. J’ai jamais vu de maison/logement où y’avait pas au moins à UN endroit des débris de construction qui restent… (sauf ptet dans Holmes on Homes, mais c’est à la TV, ça compte pas)
Le classique c’est sous la baignoire… dans de multiples appartements/maisons, j’ai déjà retrouvé : des morceaux de gaine électrique, des coupures de fils électriques, des morceaux de tuyau en PVC, des chutes d’isolation (laine de verre/roche, mousse expansive, etc.), des bières vides, des tubes de silicone, etc.