The Peak revisited3 min read

Aujourd’hui, je suis retourné au sommet de la montagne de l’île centrale de Hong Kong, mais par un voie différente. Je ne saurais dire laquelle, c’est perdant. Enfin on est arrivé là, faisait chaud, j’étais bien content d’avoir apporté mon parapluie (qui aurait dû être blanc au lieu de noir, optimalement) et mon éventail en plastoche donné par heu… par des gens dans la rue (moyen efficace de faire de la pub pour une compagnie dont je sais pas lire le nom!).

Pour faire une histoire courte (parce qu’il y en a pas tant à dire), il faisait extrêmement chaud. Pire que la dernière fois, parce que c’était un petit sentier étroit dans la végétation, sans couvert feuillu. Bref, des plantes juste assez hautes pour couper le vent. On pouvait s’arrêter à quelques endroits surélevés où le vent portait de temps à autres. Ma bouteille d’eau était pas assez grande. Mais cette journée là, j’ai pris des photos. Belles. Beaucoup.

Sur 119 photos prises cet après-midi, seulement 8 ont été jetées, dont seulement quatre pour des raisons techniques. Konica Minolta m’a donné le pouvoir de réaliser mes photos sans me soucier de péter les blancs ou d’avoir un ciel de papier plein de grain.

~ Kiddo
ndlr: avec l’ancien appareil, je jetais du quart au tiers des photos (par exemple, 20 sur 60) pour des raisons techniques (surexposition, image floue, couleurs de merde, etc)
On a marché pendant trois heures (deux heures quarante cinq pour être plus précis). J’ai survécu, j’étais fatigué mais bon comme la dernière fois, c’est pas l’effort, mais la chaleur qui me tue, si on me fait faire le même truc à -10 pas de problème, mais à 50 c’est plus difficile. Après avoir dîné dans un restaurant dont le nom m’a échappé (enfiiiin de l’eau froide!), on est rentrés à l’appartement. Douche, et j’ai été me planquer dans mon lit sous les couvertures (découvert que je peux pas dormir si j’ai pas des couvertures sur moi). Eh bien j’ai dormi deux heures et demie, ce qui est hors du commun en plein jour (m’est pas arrivé depuis… heu jamais).
On est parti souper au “Cup House”. Je comprenais pas le système du truc, puis on m’a dit que c’était pour les jockeys membres (mon oncle est fan courses de chevaux, donc il est membre). Pour être membre là faut déjà payer une somme juteuse ET être introduit par un membre supérieur (ça sent la secte). C’est alors que j’ai deviné que ce truc était originellement un club privé britannique (y’a que les britanniques pour faire des foutus clubs restrictifs comme ça à ce que je sache). Bof de toutes façons y’avait pas un seul blanc au final dans cette salle en 2005. J’ai mangé un de ces ragouts de rosebeef ou je sais pas quoi, mais enfin c’était vraiment délicieux. Je trouvais l’assiette un peu lourde après ma marche (bon le plateau faisait déjà deux fois ma largeur).
Ce soir j’ai pu parler à mon paternel par téléphone pour lui dire “hé repars mon routeur il s’est encore tué”. Mon serveur était inaccessible depuis trois jours environ. J’ai été informé par la même occasion que mon écran 19″ est mort. Hum. Je verrai ça à mon retour.
Aussi, j’ai trouvé en me hasardant sur slashdot, un bel exemple de “pourquoi j’ai pas envie de travailler dans l’IT”. Vous allez me dire “oui mais là c’est les jeux vidéo–” m’en fous c’est pareil. C’est exactement de ça que je parlais. Aucun moyen de prédire le futur de l’informatique. Instabilité et frustration, c’est tout ce que je vois. Lisez cet article. Et pour finir, l’article le plus rigoureusement détaillé qu’il m’ait jamais été donné de voir sur les écrans LCD. Cet auteur fait peur.

Jeff