Bon bon bon, il s’est passé beaucoup de choses depuis quelques jours. J’ai d’abord restauré des vieilles photos pour ma tante Lucie:
Je suis par la suite allé à Québec par obligation (et j’avais pas grand chose d’autre à faire) et j’ai apporté Kaname avec moi. J’ai donc profité des 4 heures de voyage pour visionner «Full Metal Panic: The Second Raid». J’ai également converti toutes les pages du site de kirika en unicode (UTF-8) afin que ce soit propre et net.
En revenant, j’ai fait la nuit dernière passer kirika à sa version 4.0 enfin. Pourquoi changer quelque chose qui semblait déjà bien marcher? Eh bien, ça faisait environ deux ans que kirika roulait sans arrêt une version de Gentoo Linux. Le problème, c’est que ce truc est tellement chiant à maintenir à jour que je n’ai plus rien touché depuis un an de peur de tout casser et attendre des journées entières pendant que ça compile.
En bref, les nouveautés de kirika version 4 (mais le site web est toujours version 5):
- au revoir Gentoo, bonjour Ubuntu
- backups réguliers semi-automatiques des bases de données MySQL
- pas d’utilisateur root
- mes backups se font maintenant à travers ssh qui lance un script de rsync situé sur le serveur (auparavant, c’était rsync qui lançait ssh)
- j’en ai profité pour nettoyer la structure des dossiers, jetter quelques trucs poussiéreux dehors, nettoyer un peu la configuration
- Etienne s’est fait un plaisir de me restaurer et me configurer MySQL, mldonkey, et, pour son usage personnel, pureftpd.
- je me suis enfin donné la peine de rédiger correctement une documentation de la méthode à suivre pour envoyer des fichiers par SFTP, et même pour concevoir des pages web propres.
- kirika devrait maintenant, si tout va comme je veux, installer ses mises à jour de sécurité automatiquement, sans que j’aie à intervenir (unattended-upgrades)
- les dossiers des utilisateurs ont maintenant des permissions décentes 750, où seul l’usager et le groupe «www-data» (le groupe que le serveur HTTP utilise) peuvent avoir accès aux fichiers
- j’ai passé un coup d’aspirateur pour enlever les tonnes de poussière dans le système de refroidissement
- le forum de kirika fout le camp
- un léger redesign de la page de kirika
- kirika gère désormais mon imprimante
Installer mon imprimante a été encore plus chiant que ce ne l’était déjà avec une interface graphique. Bien qu’initialement détectée, j’avais toujours pas moyen d’avoir accès aux sections d’administration, et sans cette interface web pour administrer, c’est inhumain. Ça aurait marché sans problèmes si mon serveur avait eu une interface graphique et que je l’avais utilisée pour paramétrer l’imprimante, sauf que là je voulais faire un serveur propre avec le minimum de survie.
Suivre un premier guide m’a amené un peu plus loin alors que je googlais pour “ubuntu cups command line”: «CUPS on Ubuntu Server from command line», mais le guide ne fonctionnait pas tout à fait. M’étant rendu au bas de la discussion j’ai réalisé que quelqu’un a produit un guide dérivé plus ou moins plus complet, «Set Up a Headless Ubuntu CUPS Print-Server», que j’ai suivi.
Entretemps, j’avais fait apt-get remove –purge cupsys pour exploser tous mes fichiers de configuration et repartir “proprement”, sauf que du coup je perdais l’autodétection de mon imprimante. Après l’avoir configurée à la main, je me suis rendu cpas vompte que je n’avais pas choisi le bon driver. En effet, pour une HP Deskjet 920C, c’est pas le driver “deskjet” ou “deskjet2” qu’il faut prendre, mais, en me fiant à mes ordinateurs précédents, le driver foomatic/hpijs. J’ai donc fouillé dans l’ordinateur où l’imprimante était précédemment connectée, dans /etc/cups/ppd pour trouver le fichier «DeskJet-920C.ppd», qui m’a permis d’installer le driver correctement. Ouf !
Mais évidemment le bordel ne finit pas là. Je tente une impression et… ça ne fait rien. La «job» reste en attente. Je fouille /var/log/cups/error_log pour découvrir un truc qui me dit «heu y’a une couille dans foomatic, active le mode “debug”», ce que je fais, j’explose les logs et je redémarre cupsys, je teste, et hop je vois: Filter “foomatic-rip” for printer “Deskjet-920C” not available: No such file or directory. Tiens… J’ouvre aptitude et je cherche “foomatic”, je constate que rien n’est installé. Eh ben. Ajoutons foomatic-db, foomatic-db-engine, foomatic-db-hpijs, foomatic-filters et recommençons. Je réessaie et… VICTOIRE! Ça imprime. Décidément, la ligne de commande, c’est pour les warriors.
Bref, kirika = votre cadeau de Noël, en quelque sorte.
Qu’ais-je fait d’autre… ah oui pour le réveillon de Noël, nous sommes comme d’habitude allés chez ma tante Lucie. À la grande surprise de ma tante Louisée, je lui ai offert un cable USB pour son imprimante en cadeau (j’étais de passage au Monde du Dollar ce jour là), elle en fut ravie. J’ai choppé l’appareil reflex numérique de mon cousin (j’avais pas apporté mon konica minolta, je pensais pas prendre de photos) et j’ai pris 290 photos cette soirée là.
En revenant, j’ai découvert un autre héros du logiciel libre, Alberto Ruiz. Ce gars a enfin réalisé quelque chose qui aurait dû être fait il y a trois millénaires: un installateur automatisé pour pygtk + pycairo etc. Le plus étonnant c’est que je l’ai utilisé. Après avoir installé Python 2.5, j’ai lancé son installateur, et j’ai par la suite eu la capacité de faire fonctionner un logiciel que j’ai programmé sous Linux il y a plus d’un an, sous Windows, sans rien avoir à modifier.
Si ça c’est pas la magie de Noël sous forme de framework python? Encore là, faudrait que j’aie un intérêt à programmer pour Windows, ce qui n’est pas le cas, mais c’est tout de même bon à savoir.
Finalement, je me suis décidé à tester à nouveau Thoggen, un logiciel de rippage + encodage de DVDs pour GNOME. Eh bien, il faut croire que le temps a passé et que ce truc a évolué. J’ai placé un DVD de ma mère dans le lecteur, j’ai spécifié que je voulais ripper le film en version «widescreen» français et j’ai appuyé sur le gros bouton de décollage. L’ordinateur du salon s’est fait un plaisir de transformer durant la nuit ce film en beau fichier .ogg de 695mo (j’aurais pu choisir une autre taille mais bon). Et ça marche parfaitement. Je suis impressionné.
Seul défaut: l’image est encodée en Theora, et mon lecteur de salon Peekton ne peut pas la décoder. J’ai juste le son. Tant pis, j’imagine.
Puis, finalement, en jasant avec Jeffrey, je me suis rappellé de tout le chemin cognitif que j’ai fait depuis 2-3 ans, depuis que je joue avec Linux:
Jeffrey Schroeder: No crazy chmod commands without first checking what they do nekohayo: but.. but. chmodding with errors is all my life! Jeffrey Schroeder: Because I get to fix it Jeffrey Schroeder: lol nekohayo: actually I wrote a smally hackish python script to fix my permissions once I create all the system users and rsync their homes Jeffrey Schroeder: That is awesome Jeffrey Schroeder: So you're getting good Jeffrey Schroeder: You know. It seems like it was a year or two ago you started talking to me and converted from Windows --> Linux and knew nothing nekohayo: yeah, january 2005 @_@ Jeffrey Schroeder: Now you are writing python script to rsync home directories and set permissions Jeffrey Schroeder: And the leader of an open source project Jeffrey Schroeder: That is amazing and I'm really proud of you nekohayo: ^_^ thanks nekohayo: it is indeed scary Jeffrey Schroeder: You're welcome Jeffrey Schroeder: How old are you again? nekohayo: I can do soooooo much than what I used to. And I have so much less chances of losing data nekohayo: hrm.. I should write a python script to tell me my age nekohayo: I always forget it Jeffrey Schroeder: XD nekohayo: hmm ok according to http://www.mathcats.com/explore/agecalculator.html I am 19 nekohayo: time does fly @_@ Jeffrey Schroeder: Yes it does Jeffrey Schroeder: In 4 years you will be really good Jeffrey Schroeder: I am 23 nekohayo: heheh
Et finalement, j’ai découvert un logiciel fantastique, open source, conçu par W3C.org afin de constituer un éditeur de pages web (et navigateur par la même occasion), j’ai nommé Amaya. Ce truc produit des pages en unicode XHTML 1.1 valide, c’est tout à fait génial. À mort les pages web codées à l’arrache par des newbies!
Comments
2 responses to “Noël geek”
1) Pas mal du tout, le redesign, mais vérifie les sous-titres dans tes pages, ils ont encore un arrière-plan brun et ça ne match pas vraiment avec l’arrivée du bleu…
2) Le forum qui disparait, tu parle du forum.ecchi.ca?
3) Veux-tu que je te fasse une capture d’écran sous Konqueror pour la connexion en SFTP, question de compléter ta documentation?
Bah les intertitres bruns, c’est semi voulu, je faisais pas un redesign entier. Je faisais juste me débarrasser de la pourriture capitaliste Flash, entre autres 🙂 si tout devient bleu, ça va devenir microsoftien ou ça va ressembler à un bête blog comme on en voit tant 😐 je préfère laisser quelques traces de brun ça et là, c’est une couleur qui est trop eu employée sur le web 🙂 bon d’un autre côté je suis assez dingue pour apprécier les thèmes Ubuntu aussi.
Le forum.ecchi.ca effectivement, mais bon finalement autant le laisser en place, entre temps on a pu réparer l’encodage. Mais ce truc est bien mort, je me demande quoi faire avec (en attendant, je constate qu’une quantité non négligeable de savoirs et de nouvelles y sont archivés, et il me faudrait un moyen d’extraction si jamais je veux enlever le forum).
Capture d’écran de konqueror: oui s’il-te-plaît, format PNG pour que je ne perde pas de qualité et après je pourrai le traiter un peu si besoin est.