Ce billet pourrait aussi s’intituler « Comment en finir avec les allergies et court-circuiter le rhume, la grippe ou la sinusite », car selon mon expérience la congestion nasale est un symptôme qui empire tout le reste au point de prolonger la maladie. Quand on élimine la congestion nasale et la sinusite, on récupère beaucoup plus rapidement (ou, du moins, beaucoup moins péniblement). Regardez comme cet homme semble heureux:
La dernière fois que j’ai dû faire appel à cette technique, c’était il y a trois ans lors d’une grippe qui m’avait jeté par terre pendant un mois. Mon ami médecin a alors insisté—à plusieurs reprises—pour que j’utilise du « Sinus Rinse ». Ce truc là avec la boîte louche:
C’est donc à ce moment-là que j’ai découvert le principe du rinçage nasal avec des produits tels que Sinus Rinse, ce qui m’a permis de me rétablir en quelques jours. Leçon apprise: les médecins ont parfois raison.
De manière générale, ça vaut la peine d’acheter le kit d’origine pour avoir la bouteille en même temps que les sachets de solution saline « de grade pharmaceutique », mais le « jetez la bouteille tous les trois mois » et « n’achetez que les sachets de NeilMed » c’est un peu de la bullshit commerciale:
- On trouve facilement des sachets de solution saline « grade pharmaceutique » génériques pour moins cher.
- Pour ce qui est de la bouteille, pas de raison de remplacer ça, surtout que je fais bouillir l’eau à la casserole avant de la refroidir et la mettre dans la bouteille de rinçage—je ne mets pas la bouteille de rinçage au four à micro-ondes.
D’ailleurs, je réitère: faire bouillir l’eau à la casserole au préalable. Super important. Vous ne voulez pas mourir à cause de l’amibe mangeuse de cerveau (voir aussi: la version anglaise de l’article sur Wikipedia, qui est plus complète à mon avis).
Astuces supplémentaires
Trois ans plus tard, à l’automne 2019, j’ai été en proie à des allergies persistantes qui ont résisté à mon rinçage nasal. Après plus d’un mois de « comment ça se fait que ça persiste ? », je découvre que j’avais oublié les détails de la technique secrète. Cette annexe à mon billet de blog originel vous partage donc ma redécouverte.
Tout d’abord pour comprendre le principe général du rinçage nasal, regardez cette vidéo avec cette charmante demoiselle qui vous le présente avec le sourire:
Ah, quelle femme ! Et comme le disait Panoramix en Égypte, « quel nez ! »
Maintenant, voici ce qu’il faut savoir de plus, concrètement :
- Il ne faut pas lésiner sur l’eau et le sel utilisé : le quart de la bouteille y passe à chaque fois dans chaque narine. Le flot d’eau doit être continu, il ne s’agit pas ici de faire des « petites shot à pression » comme j’avais tendance à faire.
- Il est normal que vous sentiez qu’une partie se rend dans votre gorge. Si ça vous sort par la bouche, toutefois, c’est que vous n’êtes pas assez penché.
- Dans le cas d’un rinçage « d’urgence » (ex: après des jours/semaines de congestion), j’ai quelques astuces plus radicales. Identifions « A » la narine où on introduit la bouteille, et « B » la narine où la merde sort.
- Après avoir rincé en injectant dans la narine « A », attendez quelques secondes, puis plantez votre doigt mouillé (dégueulasse ? On s’en fout, vous êtes tout seul en pantoufles dans la salle de bain) dans la narine « A » afin de créer une obstruction partielle, et expirez profondément pour expulser le mucus liquéfié par la narine « B ».
- Utilisez également votre doigt mouillé pour enlever l’excédent de mucus pendouillant dans la narine B. Hey, j’ai pas dit que c’était pour les âmes sensibles.
- Faire la même chose en inversant A et B.
- Après avoir ainsi rincé est purgé les deux narines, attendre un moment (quelques minutes, une demie, heure, etc.) pour laisser le mucus se liquéfier davantage (vous le sentirez) puis se moucher de nouveau « avec la technique du doigt magique » et répéter le tout depuis le début.
Si vous faites un grand débloquage d’un coup, faites-le en matinée et durant la journée, pas avant d’aller dormir. À savoir, lorsqu’on dort couché sur le dos le nez a tendance à se boucher, et quand on dort à plat ventre il a tendance à couler.
Bref, aux grands mucus les grands moyens.
P.s. / mise à jour de mars 2020: si vous lisez présentement ce vieil article (que j’ai posté en 2016) à cause de la pandémie de coronavirus de 2020 (causant la CoViD19), vous serez peut-être intéressés par mon mini-documentaire concernant le bordel général que seront les États-Unis, un 20 minutes de divertissement éducatif bien investi.